Brahim Zitouni, analyste politique : « Les mécanismes constitutionnels permettent d’envisager un changement démocratique »
Le projet portant sur la révision de la Constitution, adopté ce jeudi 10 septembre, pa l’Assemblée Populaire Nationale (APN) lors d’une séance plénière, se repose sur «l’amélioration et le rétablissement de la confiance entre le citoyen et l’État », affirme Brahim Zitouni analyste politique.
En effet, l’analyste politique qui intervenait ce jeudi sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale, estime que pour réaliser cela, il faut « instaurer les fondements d’un État démocratique et moderne qui servira le citoyen ». « Un État où la vie politique est st régie par les principes de transparence et de régularité tout en séparant l’argent de la politique et luttant contre la corruption », dit-il plus explicite relevant qu’il ne peut pas y avoir de constitution ou d’Etat de droit sans une lutte contre la corruption. « C’est inenvisageable », a-t-il souligné à ce propos notant dans le même contexte, que «ceux qui choisissent une carrière politique ne doivent plus faire d’affaires ».
Evoquant les amendements proposés dans ce projet de la révision de la Constitution, Brahim Zitoun, affirme qu’ils vont définitivement « acter la rupture pour le changement dans tout les domaines, politique, sociale et économique ».
Selon lui, la première rupture qui a été réalisé, c’est un rapport sociale à l’Etat qui est issu de la maturation de a société civile, notamment chez les jeunes. « C’est cette maturation qui a réalisé la rupture. La constitution n’est que la conscription juridique de cette rupture en cour ».
D’autre part, l’analyste politique, indique que désormais « un parti de l’opposition peut maintenant arriver au pouvoir après un vote démocratique. Les urnes peuvent permettre le changement à la tête de l’Etat. C’est des ruptures essentielles ».
L’autre aspect que l’intervenant a donné comme exemple, c’est l’ouverture réelle à l’opposition. « Si par exemple la majorité parlementaire opposée à la majorité présidentielle venait d’arriver au pouvoir, il y aurait une cohabitation qui serait immédiatement acté », argument t-il. « Donc nous avons des mécanismes constitutionnels, qui aujourd’hui, permettent d’envisager de rupture dans un cadre démocratique, c’est çà dire pacifique », conclut t-il.
M.M.H