Campagne de déstabilisation de la Biélorussie, et contrôle mondial des populations par l’Amérique
Par Hassen Kacimi
Depuis l’élargissement de 2004 de l’UE, la Biélorussie partage une frontière commune avec l’UE, par le biais de la Lettonie, de la Lituanie et de la Pologne.
Pour les Américains et l’Union Européenne, c’est le dernier rempart de la Russie qui doit s’effondrer, comme le reste des pays de l’ex URSS.
Dans ce pays, chaque dimanche, des manifestations de rue sont organisées, pour accélérer la chute du Président Loukachenko, pour amarrer la Biélorussie à l’Union Européenne.
Il est vrai que dans ce pays, l’alternance politique est reléguée, à chaque fois, à plus tard, avec le 6ème mandat de Loukachenko.
Dans un tel climat délétère, de fermeture de l’espace politique, les ingérences étrangères réussissent plus facilement, et trouvent plus d’échos dans la rue, qui aspire profondément au changement radical .
Le printemps aux couleurs qui a fait chuter les ex républiques socialistes, risque de rattraper la Biélorussie, si aucun gage de changement n’est donné à la population.
L’Union Européenne et l’Amérique préparent dans ce pays un changement par la déstabilisation et par la violence.
Une grosse campagne occidentale de dénigrement vient d’être lancée contre le Président de Biélorussie.
Alexandre Loukachenko Président de la Biélorussie est cloué au pilori par les démocraties libérales, l’accusant de terrorisme.
Le Président Biden est lui aussi monté au créneau, pour crier haut et fort qu’il défendra les droits de l’homme, partout dans le monde.
Des moyens sont vite mobilisés pour organiser une transition démocratique en Biélorussie, à l’exemple des printemps arabes.
Les chaînes de Télévision Françaises et Européennes organisent des marches et des sit-in, dans les capitales Européennes, largement relayées par l’industrie de la communication et des lobbys, au nom de la défense des valeurs occidentales, des libertés et de la démocratie , un vieux refrain colonial, largement usé et périmé , qui a permis de mettre en esclavage , de nombreux peuples dans le monde .
Les manifestations de soutien au peuple Palestiniens en France n’ont pas été autorisées, pour ne pas provoquer la colère de Netanyahou, qui dispose dans ce pays de puissants leviers de pression.
Des leaders Biélorusses de l’opposition, fabriqués de toutes pièces, vivant en Europe, sont subitement présentés, sur les plateaux de télévision, comme les nouvelles figures démocratiques, devant présider aux destinées de ce pays.
Que s’est il passé réellement pour soulever tant de mobilisations occidentales, contre Loukachenko ?
Selon la version occidentale, un avion d’une campagne Européennes a été détourné vers Minsk. Suite à cela, un opposant Biélorusse à été arrêté par les autorités de ce pays.
Cet acte, considéré unanimement par les démocraties occidentales, comme un acte terroriste, nécessite un autre éclairage, plus transparent, fondé sur le droit international.
Le ciel d’un Etat relève de la souveraineté d’un pays qui peut, à tout moment, restreindre la circulation aérienne, pour des raisons de sécurité impérieuse.
L’avion d’une compagnie Européenne, traversant le ciel Biélorusse a été arraisonné pour des raisons de sécurité.
En pareille situation, on peut considérer que l’Etat Biélorusse a exercé pleinement des missions qui relèvent exclusivement de sa souveraineté nationale, rendant caduque, les accusations de terrorisme, formulées à l’égard des autorités de ce pays.
L’avion qui transportait les chefs historiques de la révolution Algérienne, détourné par la France, avec la complicité de la monarchie Marocaine, ne traversait pas le ciel français.
Cet acte ignoble du Gouvernement Français est classé dans la rubrique de la piraterie internationale et du terrorisme.
L’UE et l’Amérique qui se sont révoltés, au nom des droits de l’homme, ont une curieuse et sélective conception des droits de l’homme épargnant de manière répétitive, leur protégé et le criminel de guerre, Netanyahou qui a assassiné , en quelques jours, sous un déluge de feu, plus de 350 palestiniens , dont 60 enfants.
L’Union Européenne, si prompte à dénoncer tout acte portant atteinte à des personnes, s’est abstenue de condamner les crimes de guerre, commis par l’entité sioniste en Palestine.
Un silence coupable qui ne l’honore pas et la rend complice de crimes de guerre, rendant inacceptable les déclarations des députés de France ou de l’Union Européenne, exprimant, à la carte, et maladroitement, de fausses indignations, au sujet de la protection des droits de l’homme et des libertés.
L’entité sioniste bénéficie d’une immunité qui ne lui a jamais valu des sanctions ou des poursuites pénales internationales, malgré les nombreuses exactions, commises contre des populations civiles Palestiniennes.
Le comité des droits de l’homme et le tribunal pénal international, dont la compétence est reconnue, en ce cas d’espèce, considèrent que les actes commis par l’entité sioniste, sont des crimes de guerre et un génocide, éligibles à des poursuites pénales internationales.
La fin de l’impunité de l’entité sioniste est-elle proche ?
Il appartient à la communauté internationale de réagir et de riposter contre le dictat des renégats, qui a été imposé injustement au monde, en décolonisant les institutions internationales, et en combattant le dictat colonial de l’occident.
Joe Biden qui a promis de défendre les droits de l’homme, partout dans le monde, ne doit pas se cacher la face. Il doit savoir que la Palestine n’est pas une galaxie extra terrestre. Elle fait bel et bien partie de ce monde !
Parallèlement à cela, l’Amérique, vient de porter un coup mortel aux libertés et à la démocratie. Elle a mis en place un système subversif mondial d’écoute et de surveillance des populations.
Elle écoute même ses alliés de l’Union Européenne, dénotant par la même occasion, que l’Amérique ne fait même pas confiance à ses amis et ses alliés.
L’écoute de personnes, de personnalités politiques, ou l’écoute de masse, sont un crime, du même niveau que celui du terrorisme.
L’Union Européenne ne crie pas au scandale, ne condamne pas. Elle affiche un profil bas, devant tant d’humiliations que lui inflige son allié l’Amérique.
Arraisonner un avion relève de la souveraineté de l’Etat, mais mettre sous écoute la population mondiale, ne semble pas, outre mesure, soulever les protestations et les condamnations occidentales.
De tels actes, très graves, portant atteinte à la vie privée et aux libertés publiques, sont incontestablement éligibles au terrorisme de masse, passibles du tribunal pénal international.
L’Amérique et l’occident, juge et partie, érigés en conscience du monde, évaluent les États et les sanctionnent. Voilà une tyrannie occidentale mondiale, fondée sur des valeurs coloniales, impériales et liberticides.
H.K