Campagne électorale : Les candidats poursuivent leurs promesses
A quelques jours seulement de la fin de la campagne électorale, les candidats en lice doublent d’effort pour tenter de convaincre les citoyens encore indécis en leur promettant un avenir meilleur après les législatives du 12 juin.
Depuis la wilaya de Batna, le président du Parti du renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem a appelé les présents à son meeting à choisir «les candidats compétents qui peuvent opérer le changement prôné par le peuple algérien lors du Hirak du 22 février »
«Aujourd’hui, l’Algérie a besoin d’élites et de compétences à l’APN pour proposer des projets de loi dans divers domaines, œuvrer pour un véritable développement et instaurer un Etat de droit», a-t-il souligné.
Le président du parti la voix du peuple, Lamine Osmani a appelé depuis Skikda les citoyens à mis en avant «l’importance de bien choisir des députés compétents, comme le dicte la volonté populaire, notamment ceux en mesure de soulever les préoccupations des citoyens et contribuer à légiférer des lois».
De son côté, le secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aissa Belhadi, a appelé les Algériens à participer «massivement» aux prochaines élections législatives et à choisir les représentants du peuple avec «responsabilité» pour s’assurer que leurs préoccupations soient transmises et résolues.
Au meeting de Ouargla, le président du mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a insisté, sur l’impératif de faire participer les jeunes dans le projet de l’Algérie nouvelle.
«Il est temps d’accorder l’opportunité aux jeunes cadres et leur ouvrir les perspectives devant leur permettre de contribuer à l’édification de l’Algérie nouvelle à travers la concrétisation de leurs visions et projets dans différents domaines», a lancé M. Ghouini lors d’un meeting.
Le président du parti Jil jadid, Djillali Sofiane, a exhorté les Algériens, depuis Oran, à «accorder la confiance aux jeunes pour assumer des responsabilités, opérer le changement et construire une économie forte».
Le président du parti «El Wassit Siyassi», Ahmed Laroussi Rouibate a promis à Mascara que sa formation politique «œuvre à contribuer à la moralisation de l’activité politique en Algérie et son organisation, à travers une pratique politique propre basée sur la concurrence loyale entre les partis à travers les programmes et les compétences, et non à travers les luttes».
Le président du parti Fadjr Jadid, Tahar Benbaïbeche, a rappelé à Mostaganem que les citoyens sont sortis en 2019 pour «exprimer clairement leurs aspirations à construire un Etat national, loin des méthodes anciennes».
Réda Benouenane , président de l’instance chargée de la gestion du parti Talaie El Hourriet, a appelé, à Aïn Témouchent à la nécessité de participer en masse aux législatives du 12 juin à l’effet d’«opérer le changement souhaité pour la construction d’une Algérie nouvelle».
Le président du Front du militantisme national (FMN), Abdellah Haddad, a soutenu à Mascara que les prochaines élections législatives représentent une «réelle opportunité pour changer la réalité des Algériens, remédier aux déséquilibres relevés dans tous les domaines et promouvoir la voie de l’édification d’institutions fortes et crédibles».
Lors d’un meeting qu’il a animé à la maison de la culture M’hamed-Issiakhem à Relizane, le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a appelé les Algériens à saisir les prochaines législatives pour «la construction d’institutions fortes et démocratiques à même de permettre à l’Algérie d’aller de l’avant, dépasser les crises et regagner la confiance des citoyens pour un avenir qui va de pair avec leurs aspirations».
Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a affirmé, à Mila, que son parti opte pour «le changement pacifique» pour accomplir son devoir envers le pays et le peuple».
Lors d’un meeting tenu à la Maison de la culture Mebarek El Mili, M. Djaballah a estimé, que le peuple aspire à l’édification d’institutions «légitimes et fortes» à travers lesquelles il exercera son «plein droit de choisir l’autorité qui veille à ses intérêts» pour la «préservation des constantes de la nation et l’application des lois».
Le président du Mouvement de la société de la paix (MSP), Abderrazak Makri, a mis en garde, depuis Médéa, contre «toute velléité de fraude ou de détournement des voix des électeurs», appelant les militants, les sympathisants et les cadres du parti à «défendre et à protéger les urnes afin que le choix des électeurs soit préservé et la volonté populaire respectée».
Le Secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a souligné la nécessité d’ «unifier le rang interne et faire face à toutes tentatives visant à la déstabiliser, à travers une participation massive le 12 juin prochain pour mettre en place les institutions de l’Etat de droit .
R.M