CAN-2021: Visite de l’ambassadeur d’Algérie et du président de la FAF rendent aux trois journalistes agressés à Douala
L’Ambassadeur d’Algérie au Cameroun, Boumediene Mahi et le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Amara Charaf-Eddine ont rendu, lundi soir, une visite aux trois journalistes algériens, victimes, la veille, d’une agression à l’arme blanche, dans la ville de Douala.
En effet, les deux responsables se sont enquis, sur place, de l’état de santé des trois journalistes, se trouvant au Cameroun pour assurer la couverture de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
“On est venu pour s’enquérir de l’état de santé de nos journalistes après l’incident de dimanche soir. Les hautes autorités algériennes suivent de près cette affaire. Ils se portent bien. Je pense qu’après cela, il y a lieu de rappeler quelques mesures et précautions à prendre. Nous rééditons notre souhait d’éviter de sortir le soir, les endroits non sécurisés et
d’aller n’importe où. Cette fête restera telle qu’elle et nous participeront tous à sa réussite”, a déclaré l’Ambassadeur à la presse présente à l’hôtel où les journalistes agressés résident.
De son côté, le président de la FAF, Charaf-Eddine Amara a également tenu à rassurer les trois journalistes de son soutien, tout en “condamnant vigoureusement la lâche agression” dont ont fait l’objet ces trois journalistes, en l’occurrence Mohamed Aissani, de l’APS (Algérie Presse Service), Smail Mohamed Amokrane, du quotidien Compétition, et Mehdi Dahak, de DZ Foot.
Le président de la FAF a également saisi l’occasion pour transmettre les excuses personnelles du président de la fédération camerounaise de football (Fécafoot), Samuel Eto’o après l’incident qu’il a lui-même condamné, en ce en marge de la rencontre qu’il a eu avec le nouveau responsable du football camerounais et ancien capitaine des “Lions Indomptables”.
A rappeler enfin qu’agressés près de l’hôtel où ils résident, les trois journalistes algériens ont été dépossédés d’effets personnels avant d’être admis, par la suite, dans une structure sanitaire de proximité pour s’assurer de leur état de santé.
Suite à cette agression, ils ont été entendus par les autorités sécuritaires locales aux fins d’enquête.