Avec deux points au compteur, à deux longueurs de retard des co-leaders : l’Angola et le Burkina Faso (4 points chacun), l’équipe nationale devra impérativement l’emporter mardi face à la Mauritanie pour espérer se qualifier au prochain tour.
Dans le cas contraire (chose que l’on n’espère pas), les choses se compliqueront pour les Fennecs, plus qu’elles ne le sont déjà et cela voudra tout simplement dire, plier bagages et quitter prématurément la Coupe d’Afrique comme ce fut le cas au Cameroun en 2022.
A vingt-quatre heures de ce rendez-vous crucial face à El Mourabitoune, qui n’ont plus rien à perdre, le sélectionneur national, lui, ne semble pas du tout perturbé.
Bien au contraire. C’est un Djamel Belmadi optimiste qui s’est présenté ce lundi face aux journalistes.
« En 2022, on n’était pas dans la même situation parce que nous avions qu’un seul point alors que là on en a deux. (…) On est dans la même situation que la Côte d’Ivoire. Il y a 22 équipes sur 24 qui ne sont pas encore qualifiées avant le troisième match », a-t-il dit, confiant, non sans reconnaître que pour les Fennecs, tout se jouera ce mardi.
« Le match de demain face à la Mauritanie serait un match décisif. Appelons un chat un chat. Avec peu de temps de préparation, nous avons joué avant-hier, c’est aussi simple que ça », a encore soutenu le coach national.
En prévision de cette rencontre, Djamel Belmadi, compte revoir certains aspects techniques. « Il va falloir réduire les erreurs, ce sont des réglages qu’on doit faire. En réduisant les erreurs au maximum ça va basculer de notre côté. On peut devenir plus prolifiques, plus précis devant les buts », a-t-il dit à ce propos.
A la question de savoir s’il démissionnait au cas où les choses auraient mal tournées, Djamel Belmadi, a eu une réponse vague.
« Une démission en cas de défaite ? Inchallah demain on gagne », s’est-il en effet contenté de dire.
Accompagné de Houssem Aouar en conférence de presse, Djamel Belmadi a une fois de plus défendu le capitaine des Verts Riyad Mahrez, sévèrement critiqué pour son rendement jugé loin des attentes lors de cette 34ème CAN.
« Je ne veux pas que les gens oublient ce que Mahrez sait faire. Ok ce n’était pas ses deux meilleurs matchs en sélection mais ne le tuez pas trop vite. Je ne vous dirai pas s’il sera titulaire ou sur le banc, ce n’est pas le plus important. Ça reste notre capitaine, il a toujours joué sous pression, j’ai toute ma confiance en lui, l’équipe a toute confiance en lui », a-t-il dit à ce propos.
Quant à l’arbitrage, le sélectionneur national, le qualifie tout simplement de frustrant.
«L’idéal c’est de laisser l’arbitrage de côté et se concentrer sur le match mais quand il y’a des situations qui peuvent changer un match, il faut en parler. (…) On peut voir un demi-talon de Mandi sur un but et pas le ceinturage de Bounedjah dans la surface ? », a conclu Belmadi.