Carburants marine : 67 000 tonnes métriques de ventes algériennes en 2025
Le marché mondial des carburants marins est un marché prometteur, avec une consommation de 200 millions de tonnes par an, et presque 67% du transport maritime traverse le canal méditerranéen. S’appuyant sur ces chiffres, Adlène Siouani, de l’Université Alger 3, affirme que les ventes de l’Algérie «vont atteindre les 67 000 tonnes métriques en
2025».
Relevant les ressources humaines et logistiques dont dispose notre pays pour créer des stations-service flottantes, l’universitaire dira que «nous proposons à nos clients un produit de qualité, propre et disponible afin d’assurer une rente annuelle moyenne de 728 millions d’euros». Et appelle à mettre en place «une stratégie de développement
et un cadre juridique de ce secteur, investir plus, intégrer des nouvelles techniques et réaliser des études d’optimisation».
L’objectif est de «mettre les stations-service dans des endroits faciles à accéder par les portes conteneurs par exemple, bâtir des grands bacs de stockage pour satisfaire la demande et attirer les autres transporteurs maritimes, et pour l’approvisionnement installer des pipelines pour alimenter ces bacs». Il faut mettre des bateaux-citernes remplis de carburant propre et de bonne qualité, au fond du large de la Méditerranée, afin d’alimenter tous les bateaux qui traversent le canal de la Méditerranée.
Dans le même ordre d’idées, M. Siouani souligne que NAFTECH avec ces raffineries «doit produire un carburant non polluant de qualité qui répond aux normes internationales». Rappelons que dès le 1er janvier 2020, la nouvelle réglementation de l’Organisation maritime internationale limite la teneur en soufre des carburants marins que
les navires de haute mer utilisent à 0,5% du poids. Enchaînant, l’universitaire rassure que NAFTAL «cette grande entreprise qui commercialise les carburants marines, a tous les moyens humains et logistiques pour réussir le projet».
Maya Merzouk