Ce que prévoit l’Avant projet de loi de finance complémentaire 2021
Présenté lors de la réunion du gouvernement tenue mercredi dernier, l’Avant projet de loi de finance complémentaire 2021 prévoit plusieurs mesures visant à encourager l’investissement et augmenter les dépenses budgétaires de l’État.
L’avant projet de loi prévoit une hausse des budgets des fonctionnements et d’équipements, avec 350 milliards de dinars supplémentaires pour le fonctionnement, tandis que le budget d’équipements devrait augmenter de 179 milliards de dinars.
Les dépenses seront destinées au paiement des indemnisations des employés du secteur de la santé et l’Intérieur ( 35 milliards de dinars) , ainsi qu’environ 50 milliards pour le secteur de l’éducation nationale. Les rédacteurs de cet avant projet de loi prévoyaient également un budget supplémentaire de 8 milliards de dinars pour l’acquisition des vaccins anti Covid-19.
Selon plusieurs médias spécialisés, l’État a alloué un budget supplémentaire pour soutenir les produits subventionnés, dont la poudre du lait et le blé, en raison de la hausse de leur prix sur le marché international. Des dépenses ont été également consacrées pour l’organisation des prochaines élections législatives, prévues le 12 juin de l’année en cours.
Dans la mouture présentée par le ministre des finances, un budget d’environ de 4 milliards de dinars sera accordé à la réalisation des infrastructures au niveau des zones d’ombre, à l’instar des chemins de fer et des routes.
L’avant projet de loi prévoit un déficit budgétaire de l’État supérieur à 3950 milliards de dinars.
La même source a expliqué que la hausse du déficit budgétaire est due à l’augmentation des dépenses estimées à 8640 milliards de dinars, tandis que les recettes budgétaires ont atteint 5330 milliards de dollars.
L’avant projet de loi a proposé de séparer les procédures liées aux opérations de dédouanement pour les voitures d’occasions de moins de trois ans , afin d’assurer la libéralisation des opérations d’importation des véhicules utilitaires de transport des personnes, des marchandises et de nouveaux produits.
En outre, plusieurs mesures ont été proposées pour soutenir et encourager la finance islamique, à l’instar de la fiscalité affectant l’impôt sur les bénéfices des sociétés et la taxe sur l’activité professionnelle.
Le législateur a fixé le prix référentiel du baril de pétrole à 40 dollars et le prix du marché à 45 dollars. Le gouvernement prévoyait un taux de croissance de 4,2 %.
Hamid. D