Le Conseil de sécurité votera, mardi 20 février 2024, sur une énième résolution, présentée par l’Algérie, pour le cessez-le-feu immédiat à Gaza et l’exécution des mesures conservatoires ordonnées par la Cour internationale de justice (CIJ), le 26 janvier dernier sur une plainte de l’Afrique du Sud.
L’Algérie a mis en bleu son projet de résolution, c’est-à-dire qu’il ne fera pas objet d’amendement. Elle exige « un cessez-le-feu humanitaire immédiat qui doit être respecté par toutes les parties” ; d’empêcher « le déplacement forcé de la population civile palestinienne » ; l’arrêt des violations du droit international et la libération de tous les otages.
Il est attendu, néanmoins, que le véto américain anéantisse les espoirs de protéger les palestiniens, encore en vie, contre le génocide en cours à Gaza. Malgré un soulèvement sans précédent de la communauté internationale (des manifestations massives et continues dans le monde et mobilisation de nombreux Etats), l’occupants sioniste poursuit ses attaques militaires indiscriminées contre les gazaouis, qu’il affame par ailleurs en bloquant l’arrivée des aides humanitaires par le passage de Rafah. Netanyahou est encore soutenu, dans sa folie meurtrière par les dirigeants américain, britannique, français, canadien et allemand, notamment.
Des pays complices indéniablement de la mort de 28.858 morts, essentiellement des enfants et des femmes, sous les bombardements des forces militaires de l’entité sioniste, de plus de 60 000 blessés, de milliers de disparus et de près de 1,5 million de déplacés au sud de Gaza, actuellement bombardés
S. Biskri