Chaher Boulakhras, PDG de SONELGAZ, à La Patrie News : « Nous avons accompli un travail titanesque durant la pandémie »
Le PDG de la SONELGAZ dans l’entretien qu’il nous a accordé en exclusivité ce lundi est revenu sur l’énorme travail mené en faveur des zones d’ombre, conformément aux instructions du président de la République.
Si les actions en question ont été mûrement réfléchies, parfaitement bien préparées, et menées en trois phases distinctes, l’essentiel de ce déploiement de grande envergure s’est fait en pleine pandémie. Le premier responsable de cette entreprise d’essence sociale et citoyenne, tient à le souligner pour mieux mettre en valeur l’ampleur du défi relevé.
Pour lui, en effet, « cela a été loin d’être une partie de plaisir.
Explications : le volet sanitaire a été un véritable casse-tête. Outre les mesures de confinement auxquelles il fallait s’adapter régulièrement, le transport du matériel n’a pas été simple non plus.
« La problématique des ressources humaines a elle aussi dû être prise à bras le corps, attendu que ce sont des femmes et des hommes étaient appelés à mener à bien ce programme ». Fier de ses équipes, dont la haute technicité a été acquise de haute lutte sur le terrain, notre interlocuteur révèle que « le programme de développement de l’entreprise n‘en a pas été affecté.
Mieux, même la qualité de service a été maintenue au même niveau, voire carrément meilleur, ce qui n’est franchement pas peu dire. Si la trésorerie de la Sonegaz n’était pas à ses meilleurs jours, elle n’en a pas moins œuvré à raccordé les zones agricoles et industrielles, conformément aux instructions du chef de l’Etat, puisque cela représente un gage de développement durable de certaines régions délaissées, qui n’étaient pas forcément des zones d’ombre, mais qui pouvait aisément créer des richesses grâce à la précieuse aide de cette société citoyenne.
« Il s’agit essentiellement des périmètres agricoles ou industriels achevés, mais qui présentaient des problèmes particuliers. Ils ont été systématiquement recensés afin de bénéficier le plus rapidement possible des services de notre société ».
SONELGAZ va toujours aussi loin que possible pour aider à la concrétisation de certains de ces projets, quand bien même cela pourrait ne pas relever de ses prérogatives directes.
Pendant cette période difficile de pandémie, explique encore M. Boulakhras, il a également fallu protéger notre personnel. « Un vrai plan de bataille a dû être mis en place dans la poursuite de ce but prioritaire notamment au niveau de nos sites les plus névralgiques.
Trois équipes ont été mises en place pour chacun de ces sites, afin d’éviter les contacts directs et la transmission du virus, tout en maintenant en l’état l’activité de la production électrique.
Aucun droit à l’erreur n’était permis. Des équipes médicales étaient maintenues en permanence sur place, avec de régulière mesures de la température. Il a fallu penser à tout, y compris aux rations alimentaires.
Ce PDG, qui a l’œil sur tout, et qui veille au grain, a personnellement suivi ce « plan de bataille » très spécial. « J’ai personnellement effectué plusieurs visites sur le terrain pour m’assurer que tout se passait dans de bonnes conditions ».
Pendant toute cette période difficile, s’exclame le premier responsable de la SONELGAZ, il a fallu continuer à donner de l’énergie aux Algériens, le tout sans jamais mettre en péril la vie d’aucun de nos employés ».
Une pareille efficacité est à saluer doublement, puisqu’elle a été rendue possible grâce à la discrète abnégation de ces femmes et ces hommes, restés tous dans l’ombre, afin que nous tous, puissions demeurer et profiter de la lumière.
Mohamed Abdoun