Championnat d’Afrique de tennis (U16) : Seuls deux Algériens retenus
Deux cartes seulement ont été attribuées pour la sélection algérienne à l’occasion du championnat d’Afrique de tennis (U16) prévu du 15 avril au 19 avril prochain dans la capitale égyptienne (Le Caire).
Mais contrairement aux concurrents nord-africains, ce rendez-vous continental ne sera, malheureusement représenté que par deux athlètes algériens seulement conformément au dernier classement périodique qui a été publié cette semaine sur la page officielle de l’instance continentale.
Il s’agit en effet de la Mouloudéene, Houda Benamar chez les filles, ainsi que le sociétaire de Bordj El Kiffan, Ghouli Nacer pour les garçons, en attendant la charité des organisateurs dans l’espoir d’offrir des WILD CARD (invitation) afin d’alimenter la délégation algérienne par un supplément d’athlètes classifiés sur la liste d’attente.
La Confédération Africaine de Tennis (CAT) aurait effectivement dévoilé à travers son dernier classement des moins de 16 ans (U16) un constat le moins qu’on puisse dire amère, mais qui reflète toutefois la situation réelle qui règne depuis plusieurs années au sein de cette discipline.
Force est de constater, que le sort des jeunes talents tennistiques en Algérie, notamment dans leurs clubs respectifs, demeurent à la merci d’une stratégie aléatoire initiée par quelques usagers qui ne possèdent pourtant, ni un vécu athlétique et encore moins des formations académiques sportives agréées, mais ils continuent tout de même de s’approprier des qualités statuaires au détriment des compétences locales dûment qualifiées par leurs diplômes supérieurs en sports.
Ayant hérité d’une conjoncture extrêmement difficile qui nécessite beaucoup d’attention et de soutien notamment par les institutions et/ou instances sportives concernées, le nouveau président de la Fédération Algérienne de Tennis (FAT) semble assez déterminer pour conquérir la formule idéale afin de pouvoir remettre la balle jaune sur de bons rails. Bien que sa mission s’annonce d’ores et déjà compliquée, il n’empêche que sa feuille de route qui fut récemment exposée puis adoptée par son assemblée générale, envisage des résolutions bénéfiques en guise de ses ambitions qualifiées comme prometteuses. Tout le monde est ainsi conscient de la difficulté des tâches dont la course contre la montre qui impose un défi délicat mais pas impossible pour sauver ce qui peut encore l’être.
Rafik Bakhtini