Chantage sexuel dans les écoles et universités marocaines : Encore un scandale…
Chassez le naturel, il revient au galop, di un vieil adage. S’agissant de la luxure, de la pédophilie et du tourisme sexuel, la dynastie marocaine en a fait une marque de fabrique constante et incontournable ce qui se passe dans les écoles et universités marocaines représente en effet une sorte de face émergée de l’iceberg immense lié à ce genre de pratiques immorales et délictueuses. De fait, un nouveau scandale de chantage sexuel en échange de bonnes notes dans une école marocaine vient d’éclater avec cette année nouvelle qui débute. Selon des sources recoupées et dignes de foi, quatre enseignants font l’objet de poursuites pour des faits similaires. Cette nouvelle affaire de chantage sexuel suscite comme de juste l’indignation sur les réseaux sociaux. On parle de mesures disciplinaires et préventives, même s’il est de notoriété publique que ces pratiques sont courantes et que la justice ne lèvera pas le petit doigt pour y mettre un terme et secourir les victimes. L’ampleur de ces pratiques indique que le secteur universitaire marocain en est profondément et durablement gangréné. Des professeurs marocains sont déjà jugés pour avoir profité de leur statut afin d’obtenir des relations sexuelles de leurs étudiantes en échange de bonnes notes. Un scandale retentissant qui en rappelle d’autres pour rappel, depuis le 7 décembre, le tribunal de première instance de Settat, une ville à moins de 60 kilomètres de Casablanca, capitale économique du Maroc, est le théâtre d’un procès retentissant : celui de cinq professeurs de l’université Hassan I, accusés d’avoir obtenu ou cherché à obtenir des rapports sexuels par chantage sur leurs étudiantes. L’affaire remonte au mois de septembre, lorsque des conversations à caractère sexuel sur WhatsApp entre le président de la filière de droit public et des sciences politiques de l’université et une de ses étudiantes commencent à circuler au sein de la faculté des sciences juridiques et politiques de Settat. Explicites, les échanges, s’étalent sur plusieurs mois. Dans un message daté du 23 mars, le professeur de sciences politiques assure à l’étudiante être intervenu en sa faveur auprès d’un collègue pour qu’elle obtienne une bonne note. En contrepartie de quoi, il lui fait promettre un rapport sexuel. Dans d’autres messages, envoyés à 23 h, le président de la filière de droit public lui fait part de son envie d’obtenir une relation sexuelle avec sa sœur et deux de ses amies, étudiantes elles aussi à la faculté des sciences juridiques et politiques de Settat. En 2020, une étudiante de la faculté de Mohammedia, défendue par l’ancien bâtonnier de Casablanca Mohamed Hissi, avait porté plainte contre son professeur pour harcèlement sexuel mais c’est… elle que le tribunal a condamnée à une amende de 20 000 dirhams (un peu plus de 1 900 euros). Inutile de pousser les révélations encore plus loin, puisque l’on sait que ce genre de pratiques n’épargne même pas le palais royal qui, fait carrément chanter bon nombre de dirigeants français et occidentaux à l’aide de son hôtel de luxe Mamounia, où il invite ces derniers à des séjours dorés, avant de les filmer à leur insu, dans des attitudes honteuses, et attentatoires aux bonnes mœurs.
Ali Oussi