Chef du Bureau Politique du HAMAS: Ismail Haniyeh salue le rôle de l’Algérie contre la normalisation
Le chef de file du mouvement de résistance palestinien Hamas, Ismail Haniyeh, a rendu publique ce dimanche une déclaration à l’occasion de la célébration du premier novembre, date du déclenchement de notre glorieuse guerre de libération nationale, une déclaration dans laquelle il a rendu un vibrant hommage à notre pays, notamment à travers son rôle majeur et essentiel joué contre la normalisation sioniste avec les Etats arabes et musulmans.
Selon lui, en effet, cette tendance, qui avait atteint son apogée avec Donald Trump à la Maison Blanche et son gendre Jared Kushner aux commandes de ce dossier, serait désormais en phase de repli et de reflux au lendemain de l’entrée en vigueur des résultats plus que douteux des accords d’Abraham.
Haniyeh, qui salue le rôle courageux et leader de l’Algérie en vue d’entretenir la flamme de la résistance, souligne que « cette normalisation ne fait plus recette auprès des dirigeants arabo-musulmans car les peuples de ces pays et de ces monarchies rejettent foncièrement cette option.
La meilleure preuve, dans doute, est a raclée que vient de se prendre le PJD (parti pour la justice et le développement) au Maroc, au lendemain des législatives qui avaient récemment eu lieu au royaume chérifien, et à la suite desquels il a honteusement perdu le contrôle gouvernemental au profit d’Akhanouch, un oligarque réputé très proche du roi Mohamed VI.
La visite de Haniyeh au Maroc, et sa rencontre avec le désormais ex-chef du gouvernement Saâdeddine El Othmani, n’aura donc été d’aucun secours ni au Hamas, ni au PJD.
Le Maroc, de son côté, a mis les bouchées doubles dans sa normalisation avec l’entité sioniste en espérant obtenir le soutien de Washington à son entreprise criminelle et colonialiste menée au Sahara Occidental.
Mohamed VI, avec ses pompeux et immérités titres de « commandeur des croyants » et « président de la commission Al Qods », a donc lâché la proie pour l’ombre en trahissant publiquement la cause palestinienne sans rien obtenir en échange.
Kamel Zaidi