Classement mondial des universités : performance mitigée de l’Afrique
D’après le classement 2022 du cabinet britannique Quacquarelli Symonds (QS), 11 des 31 universités classées sont en baisse, et 10 sont restées stables.
Au total, 31 universités africaines figurent dans le classement. La première au niveau continental reste l’Université du Cap, en Afrique du Sud, même si elle a perdu 6 places par rapport à l’année dernière, arrivant 226e. L’université sud-africaine enregistre sa seconde baisse consécutive. En deuxième place arrive sa compatriote de Witwatersrand, qui s’est classée 424e (en baisse de 21 places en un an).
L’Université de Johannesburg, troisième au plan africain et 434e au niveau mondial, est la seule à avoir gagné jusqu’à cinq places en glissement annuel.
Commentant cette performance mitigée de l’Afrique, Jack Moran, porte-parole et membre du comité de pilotage des classements de QS trouve l’explication dans l’impact des publications de recherche et la réputation académique. Deux indicateurs comptant pour 60% du score final. S’y ajoute le départ de plusieurs des universitaires africains vers d’autres continents.
Notons cependant que dans ce classement, l’Afrique a enregistré 9 nouvelles entrées, dont celle de l’Université de Sousse en Tunisie est la plus remarquable. L’université tunisienne se positionne dans le top 800 mondial et à la 9e place continentale.
Les autres nouvelles entrées sont l’Université britannique d’Egypte, l’Université du Canal de Suez en Egypte, l’Université des sciences et technologies du Soudan, l’Université de Tanta en Egypte, l’Université de Khartoum au Soudan, les universités de Tunis et El Manar en Tunisie, et l’Université Zagazig en Egypte.
Par ailleurs il convient de préciser que sur les 54 pays du continent, seuls 8 figurent dans ce classement. L’Egypte et l’Afrique du Sud se taillent la part du lion avec 22 établissements, soit respectivement 13 et 9.
Yacine Bouali