Clôture du Sommet de Bruxelles : Les exigences de l’Afrique, les promesses de l’Europe
Le sixième Sommet de Bruxelles s’est achevé sur la promesse de l’Union européenne d’allouer, à l’Afrique sur neuf ans, 150 milliards d’euros pour développer les investissements durables et de fournir 450 millions de doses de vaccins anti-covid, d’ici l’été 202 et de lever 425 millions d’euros pour la fabrication du vaccin in-situ, dès qu’un accord soit trouvé sur les brevets.
Les porte-paroles des deux entités continentales ont convenu d’intensifier les échanges, de toutes natures. Les délégués de l’Union européenne se sont engagés à « aider les missions et opérations de paix menées par les forces africaines, en les formant et en renforçant leurs équipements et capacités ».
Une démarche qui intervient au lendemain du retrait des forces militaires françaises du Mali, en proie à une instabilité sécuritaire sérieuse.
Ce n’est, d’ailleurs, pas le seul pays africain exposé aux troubles politiques et sécuritaire. La Libye, le Soudan, le Burkina Faso, la Guinée Bissau…vivent de vives tensions.
L’occupation des territoires sahraouis par le Maroc et la rupture des relations diplomatiques, sur décision d’Alger, entre l’Algérie et le Royaume chérifien accentuent l’évanescence des équilibres politiques en Afrique.
Il n’en demeure pas moins, que le Sommet de Bruxelles a marqué une avance significative de la cause sahraouie.
La participation du président de la RASD, Brahim Ghali, sur invitation de l’Union européenne, est une reconnaissance claire de l’existence du Sahara occidental comme un Etat, indépendant du Maroc.
Pour le rappel, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Lemtane Lemamra, a représenté le président de la République, Abdelmadjid Tbboune, à cet évènement, organisé sous la thématique : “Afrique et Europe, deux continents avec une vision commune d’ici 2030”.
S.B