Colloque international sur le bilan et les perspectives algériennes en Afrique : Un continent en phase avec son histoire et ses combats
L’hôtel Aurassi abrite aujourd’hui et demain un important colloque international sur le bilan et les perspectives algériennes en Afrique, un continent qui représente sa famille véritable, son ancrage ancestral, et sa dimension profonde.
Cette rencontre, organisée de concert par le ministère des Moudjahidine et ayants droits et l’association internationale des amis de la révolution algérienne, a vu la présence de descendants d’illustres révolutionnaires africains, demeurés fidèles aux principes fondateurs immuables du continent africain, basés sur le rejet formel et sans concessions de colonialisme et du ségrégationnisme.
L’occasion a été donnée à beaucoup d’intervenants, dont, Mandela Zawavili , d’Afrique du Sud, Nacroma Samia, du Ghana et Ratistika Anik de Madagascar, de le rôle majeur et très souvent déterminant joué par l’Algérie dans la décolonisation de ce continent, mais aussi de la planète entière. Et de rappeler aussi les actions humanitaires, souvent discrètes, que mène tous azimuts l’Algérie en direction de ses voisins, amis et alliés du continent africain.
Les perspectives de développement et de coopération sous la direction actuelle de l’Algérie sont on ne peut plus prometteuses. Notre chef de la diplomatie, Ahmed Attaf, en a longuement parlé dans une allocution lue en son nom par l’inspecteur général du MAE. « l’Algérie, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est engagée dans l’action collective africaine de prévention et de règlement des conflits sur le continent pour atteindre le développement économique suivant le principe des solutions africaines aux problèmes africains ».
- Attaf a mis en avant la fidélité de l’Algérie à sa profondeur africaine, notamment à travers son soutien indéfectible aux causes justes sur le continent pour la réalisation d’une renaissance globale et intégrée associant l’ensemble des enfants de l’Afrique qui permette de hisser le continent aux plus hauts rangs et de l’ériger en acteur clé à l’échelle mondiale.
« La fidélité est une vertu des dirigeants et du peuple algériens, notamment envers ceux qui ont soutenu sa glorieuse Révolution », a soutenu le ministre, soulignant que l’intérêt majeur porté par le président de la République à tout ce qui a trait à la Mémoire de la lutte du peuple algérien témoignait de sa profonde reconnaissance envers les amis de la Révolution algérienne, en Afrique et partout dans le monde, qui ont cru en la justesse de la cause algérienne et en son triomphe. Pour le ministre des Affaires étrangères, la glorieuse Révolution algérienne n’aurait pas eu un tel retentissement dans le monde si elle n’avait pas été une révolution humanitaire, prônant des valeurs nobles et défendant des idéaux partagés par toutes les nations : le droit à la vie, le rejet du racisme et le droit des peuples à l’autodétermination. « Nous devons parler ici de la lutte du peuple sahraoui frère dans la dernière colonie en Afrique qui attend notre soutien et celui de tous les peuples épris de liberté, pour qu’il puisse exercer son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination (…) et ce n’est qu’à ce moment-là que l’Afrique pourra tourner définitivement la page d’une longue histoire de colonialisme abject, d’occupation brutale et de pillage illicite de ses richesses », a fait valoir M. Attaf.
« Evoquer la dimension africaine de la Révolution algérienne, qui représente une épopée dans la lutte contre le colonialisme et la défense de la dignité humaine et des valeurs de liberté, nous enjoint d’être solidaires avec le peuple palestinien vaillant dans sa résistance face au génocide barbare commis par l’occupation de peuplement sioniste », a affirmé le ministre.
Et d’ajouter que « le peuple palestinien a, plus que jamais, besoin du soutien de notre continent africain et de celui de tous les peuples qui croient en les valeurs de liberté, de dignité et de justice, afin qu’il puisse recouvrer tous ses droits légitimes et établir son Etat indépendant et souverain avec El Qods pour capitale ».
Contrer le perfide tandem Rabat-Tel-Aviv
«L’Algérie, fière de son appartenance africaine, demeurera attachée à l’approche continentale unitaire pour relever les défis multidimensionnels et multiformes qui menacent encore la sécurité et la stabilité de nos pays et de nos peuples et entravent nos efforts visant à réaliser le développement escompté ». Outre le témoignage émouvant du petit fils de Madiba, dont il a été question longuement la veille, deux ambassadeurs ont attiré sur eux toutes les lumières et toutes les ovations.
Celui de Palestine a rappelé la phrase historique du président Boumediene, promettant que la résistance, en dépit es énormes sacrifices consentis, se poursuivra jusqu’à la victoire finale et totale. Quant à celui de la RASD, Abdelkader Taleb Omar, celui-ci s’est livré à d’importants rappels historiques, dont certains sont contenus dans l’entretien vidéo que celui-ci nous a déjà accordé.
Le Maroc a quitté l’OUA en voyant que l’Afrique, fidèle à ses immuables doctrines de rejet du colonialisme et de l’expansionnisme, avant de finir par intégrer l’UA, dont la RASD est membre fondateur, en se rendant comte que sa politique de la chaise vide lui était suicidaire. Son entrée à l’UA était sous tendue par des complots ourdis avec la complicité de son complice israélien. Le Maroc trahit la Palestine sur la base d’un honteux et illégal deal. Il est derrière le trafic de mondial de drogue et le financement du terrorisme. Il déstabilise à qui mieux-mieux et manipule certains pays voisins comme ceux du Sahel.
Cela, sans oublier sa corruption des plus hauts responsables européens, et leur placement sur écoute via le logiciel espion Pegasus, fourni par Israël et payé par les Emirats-Arabes-Unies.
A l’ombre de l’Algérie nouvelle, des perspectives prometteuses s’offrent à l’Afrique, pout peu que l’on fasse corps et front contre le tandem nuisible et comploteur formé par Tel-Aviv et Rabat.
El Ghayeb Lamine