Colloque national sur le dessalement de l’eau de mer : Un levier stratégique pour la sécurité hydrique

Colloque national sur le dessalement de l’eau de mer : Un levier stratégique pour la sécurité hydrique

La société ECOlogy Green Impact Company (ECOGIC), en partenariat avec l’École Nationale Supérieure des Sciences de la Mer et de l’Aménagement du Littoral (ENSSMAL) et le Club des Entrepreneurs et des Industriels (CEI), avec le soutien financier de Beni Saf Water Company, organise, le 29 avril à Alger,  un Colloque national sur le Dessalement de l’Eau de Mer (CDEM 2025). Cet événement se positionne comme un rendez-vous stratégique à l’échelle nationale pour réfléchir collectivement aux enjeux liés à la sécurité hydrique, à la résilience climatique et à l’innovation industrielle dans le secteur de l’eau.

La rencontre réunira près de 100 participants issus des secteurs institutionnels, industriels et académiques, de la société civile et des médias. Des conférences plénières, des ateliers thématiques et des sessions de dialogue technique permettront de croiser expertises et expériences autour des thèmes suivants : Intégration du dessalement dans les politiques publiques ; technologies et innovation (osmose inverse, énergie solaire couplée, gestion des rejets, valorisation des saumures) ; modèles de financement et de partenariat public-privéet transfert de savoir-faire et autonomie stratégique de la filière en Algérie

Parmi les intervenants attendus figurent des représentants de l’Algerian Energy Company (AEC) filiale du groupe Sonatrach, des gestionnaires de stations de dessalement, ainsi que des experts nationaux et des chercheurs spécialisés dans le domaine.

Le CDEM 2025 entend valoriser les efforts de développement technologique et industriel portés par les hautes autorités du pays et soutenir le dialogue et les échanges entre les acteurs publics et privés du dessalement de l’eau de mer en Algérie. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale visant à renforcer la sécurité hydrique et à atteindre une autonomie technologique dans le secteur du dessalement, comme l’a souligné récemment le ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies Renouvelables, Mohamed Arkab. Il a notamment évoqué l’objectif de produire localement des membranes d’osmose inverse et d’intégrer davantage les énergies renouvelables dans le processus de dessalement, contribuant ainsi à la transition énergétique du pays.

1. N.