Avec la candidature du président de la Fédération algérienne de football (FAF) Djahid Zefizef, l’on croyait que l’Algérie allait se retrouver dans le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Hélas. Ce ne serait pas le cas.
Le patron de la FAF a été tout bonnement humilié. Il a été battu par le Libyen Abdelhakim Alshelmani. La défaite du patron de la FAF est sans appel, lui qui n’a pu obtenir que 15 voix contre 28 lors du vote qui s’est tenu lors de la 45e Assemblée générale ordinaire de la CAF qui ont débuté, jeudi à Abidjan (Côte d’Ivoire) en présence des représentants des pays membres.
Le président de la Fédération libyenne, est ce fait parti pour un deuxième mandat au sein du COMEX pour la zone de l’Union nord-africaine (UNAF).
Au-delà, de cet échec cuisant, la question mérite d’être posée quant au véritable « poids » de la FAF et de son président au sein de l’instance sportive africaine. Elle n’en a aucun.
L’atteste en premier lieu, cette « mise à l’écart » du candidat algérien aux élections du Comex mais et surtout, tout le travail de coulisses qui se trame au sein de la CAF sans que le président de la FAF et les membres de son bureau exécutif ne daignent faire bouger le petit doigt. Et les exemples ne manquent pas.
« L’échec prévisible du président de la Fédération Algérienne de Football (FAF), Djahid Zefizef, à remporter un siège au sein du Comité exécutif de la CAF, constitue un nouveau revers pour l’ensemble du système du football et du sport », a réagit quelques instants après le célèbre commentateur sportif de BeIn Sports Hafid Derradji.
Selon lui, cela nécessite une réévaluation de notre approche envers un sport qui n’est plus seulement un jeu. Pourtant, tout a été mis en œuvre par les pouvoirs publics pour que le sport retrouve la place qu’il mérite, à tous les niveaux.
Preuve en est : Les centaines de médailles remportées par les athlètes algériens lors des Jeux Sportifs arabes qui se poursuivent en Algérie jusqu’au 15 du mois en cours. Cela ne pouvait être possible sans la mobilisation de tous les moyens nécessaires pour la préparation.
Pour le sport roi, qui est le football, de nouvelles structures devraient être réalisées à Ouargla, Béchar, Constantine et Bejaia. Ces stades viendront s’ajouter stade de Baraki Nelson Mandela, le stade de Douera, le stade Hocine Aït Ahmed de Tizi-Ouzou et Miloud Hadefi d’Oran en sus de la réhabilitation des anciennes enceintes sportives.
Donc, Djahid Zefizef, est le seul à assumer son échec. Car si c’était Charaf-Eddine Amara, les choses se serait passées autrement. Il est d’ailleurs l’un des rares Algériens à être propulsé à la commission des Finances de la CAF, en avril 2022.
Sa démission de la tête de la FAF quelques mois après pour des raisons que l’on connait tous, à d’ailleurs reçue avec ce soulagement par Abdelhakim Alshelmani qui vient de battre ce 13 juillet Djahid Zefizef. Il avait même assuré ouvertement, qu’il craignait la candidature Charaf-Eddine Amara, au Comex, car il « n’avait aucune chance face à lui ».
Djahid Zefizef a réussi tout de même une chose : Faire parler des médias hostiles à l’Algérie pendant longtemps.