Conférence interparlementaire européenne de solidarité avec le peuple sahraoui : Le Maroc pris à partie
Les messages de soutien et de sympathie avec le peuple sahraoui, qui se bat pour son droit légal et légitime continuent de fuser depuis la rupture du cessez-le-feu par le Maroc et l’annonce illégale de Trump faite sur cette question. Cette fois, c’est Conférence interparlementaire européenne de solidarité avec le peuple sahraoui qui s’est fendu d’une déclaration ferme et sévère à l’endroit de Rabat.
Le poids de cette importante déclaration se mesure à l’aune des 136 eurodéputés l’ayant signée et adoptée. On y lit, notamment, que la Conférence interparlementaire européenne de solidarité avec le peuple sahraoui « Condamne avec véhémence la violation de l’accord de cessez-le-feu de 1991 par le Maroc commise à travers son intervention militaire contre les civils sahraouis dans la zone tampon de Guerguerat à la frontière sud internationale du Sahara Occidental le 13 novembre 2020, et la campagne répressive lancée, par la suite, contre la population sahraouie dans les territoires occupés.
Elle condamne également « la déclaration unilatérale de Donald Trump, ce 10 décembre, qui constitue une violation grave de la Charte des Nations Unies et de l’ensemble des résolutions internationales tant de l’ONU que de l’Union Africaine. Le Sahara Occidental n’est pas à vendre et ne peut être l’objet d’un quelconque marchandage. Il s’agit là d’une grave trahison à l’encontre du peuple sahraoui tout comme du peuple palestinien.
Elle « Considère que le conflit du Sahara occidental qui dure depuis des décennies et l’incapacité des Nations Unies à faire respecter les droits du peuple sahraoui, à commencer par son droit à l’autodétermination, ont conduit à un statu quo prolongé qui a nettement favorisé l’occupant illégal, le Maroc.
Appelle le secrétaire général Antonio Guterres à sortir de l’immobilisme et à agir d’urgence pour le respect des droits inaliénables du peuple sahraoui (résolution 1514 de l’AG des Nations Unies, 1960).
4 – Dénonce la responsabilité particulière de l’Union européenne qui, par des accords commerciauxet de pêche illégaux et par un mépris total des décisions de la Cour de justice de l’UE, a renforcé l’occupation et sapé les efforts de paix de l’ONU.
R.N.