Confidentiel
Les vraies raisons du départ de David Goffrin, ou de la fête à la… défaite !
Sale temps pour Mohamed VI. Comme il fallait s’y attendre, et comme nous l’écrivions maintes fois depuis la conclusion du deal honteux et illégal entre Trump et le roi marocain, une colère populaire continue d’aller crescendo, allant jusqu’à le renverser avec son trône bringuebalant et chancelant.
Cette incommensurable colère, en effet, est très largement amplifiée par l’agression sioniste contre le peuple palestinien, et Al Qods, au moment-même où le président du comité Al Qods trahit celui-ci et poignarde dans le dos cette noble cause pour s’adjuger faussement sa prétendue « marocanité du Sahara Occidental ». de quoi s’agit-il au juste ? pour vous, amis lecteurs, le fin mot de l’histoire. David Goffrin est le chargé du Bureau de liaison israélien à Rabat. Il y a quelques jours, il a quitté le Maroc invoquant des raisons familiales privées.
La véritable raison est toute autre. Le départ du diplomate intervient sur fond d’appels de plus en plus nombreux au Maroc pour son renvoi et la rupture des liens avec l’entité sioniste. La réaction populaire s’est rangée du côté de la justice et de la solidarité avec le peuple Palestinien en résistance contre l’occupation et l’apartheid.
Au moment de son départ, l’indésirable Goffrin a déclaré qu’il retournerait à son bureau à Rabat après la fête juive de Shavuot, prévue pour le 7 juin. Sauf qu’entre temps, un autre problème a surgit.
Les propriétaires de l’appartement au sein de la résidence Zu’air Road où le diplomate sioniste devait loger se sont rétractés. Ayant pris connaissance de sa véritable identité, ils ne veulent plus lui louer le lieu. Le bruit court même que l’incident n’est pas isolé. David Goffrin a déjà essuyé le même refus dans d’autres résidences de Rabat.
À moins que Mohamed VI lui prête l’un de ses propres palais, ce diplomate risque de se retrouver dans la rue à son retour de cette fête juive. De la fête à la défaite, Goffrin risque de basculer en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire… Cheh !
Mohamed Abdoun