Confidentiel/ Sur la sellette avec son gouvernement : El Othmani privé de télé publique
Le roi Mohamed VI ne décolère pas. Et on comprend aisément les raisons nombreuses et justifiées de cette incommensurable ire.
En sus de la gestion catastrophique par Nacer Bouritade, ministre des Affaires Etrangères marocain, de la fausse affaire liée à l’hospitalisation en Espagne du président de la RASD (république arabe sahraouie et démocratique), Brahim Ghali, le supérieur « rachitique » de « Bouberrita » s’est cru obligé d’en rajouter une couche.
Un Tweet mémorable de Saâdeddine El Othmani annonçait triomphalement, évoquant les manœuvres militaires conjointes dénommées Lion 21, supposées inclure le Sahara Occidental serait une confirmation par Washington de sa reconnaissance de la prétendue « marocanité de ces territoires illégalement et militairement occupés par Rabat. Il a été démenti, giflé et humilié le lendemain par le Pentagone, directement.
Quant à Bourita, et à travers ses récentes actions, s’il avait voulu nous dire « nous sommes des monstres sanguinaires, nous n’avons aucune considération pour la vie humaine, nous opprimons depuis des lustres les peuples sahraoui et marocain, et nous nous montrons prêts à sacrifier des milliers de nos sujets pour servir nos bas desseins bassement matériels ; s’il avait voulu nous dire formellement et publiquement cela, il ne s’y serait pas pris autrement.
Voilà pourquoi nous apprenons de sources confidentielles et bien informées que de fermes instructions auraient été données aux télés publiques marocaines par le roi Mohamed VI en personne de ne plus assurer les couvertures des activités institutionnelles d’El Othmani et de son équipe gouvernementale.
Cette confidence tendrait à confirmer ce que nous avions été les premiers, voire les seuls, à annoncer depuis quelques jours déjà. A savoir que le palais royal s’apprêterait à se délester de son catastrophique gouvernement, histoire de lui faire assumer toutes les bévues commises depuis le deal Trum-Mohamed VI et l’accord d’Abraham.
Mohamed Abdoun