Confidentiels
Près de 800 réservistes en grève en Palestine occupée
Tout porte à croire que le chef du gouvernement de l’entité sioniste, Benyamin Netanyahu, vient d’ouvrir la boite de Pandore avec sa très controversée réforme de la justice. Nous apprenons en effet que pas moins de 750 réservistes, composés d’un mélange de personnel de l’armée de l’air, du renseignement de l’unité 8200 et des forces spéciales, ont cessé de répondre à leurs appels à l’entraînement au sein de l’armée d’occupation sioniste. Cette grève qui ne dit pas son nom est entourée du plus grand secret, quoique prise très au sérieux par le Mossad et le Shin Bet, services de renseignements extérieur et intérieur de l’entité sioniste. Environ 400 des réservistes viennent des forces spéciales et des postes de renseignement général, avec environ 250 autres réservistes de l’unité 8200 et des cyber-unités connexes. Près de 100 autres sont des officiers techniques de l’armée de l’air ou sont impliqués dans le pilotage de drones. Plus tôt ce mois-ci, déjà 37 pilotes de combat réservistes avaient déclaré qu’ils feraient grève pour ne pas se présenter à leur formation. Les 10 anciens chefs de l’armée de l’air ont annoncé précédemment leur soutien aux réservistes et tous les anciens chefs du Conseil de sécurité nationale de Netanyahu, ainsi que l’ancien chef du Mossad Yossi Cohen et l’ancien chef du Shin Bet, Nadav Argaman, ont encouragé le gouvernement à accepter un compromis. Des sources à l’intérieur de l’armée d’occupation sioniste ont déclaré qu’elles n’ignoraient pas la question, mais évitaient de faire des déclarations publiques pour le moment. Des questions surgissent quant à la durée pendant laquelle l’armée d’occupation sioniste pourra garder le silence sur cette question hautement sensible, étant donné que la « grève des réservistes » pourrait se résoudre autour de la Pâque début avril si un grand compromis est trouvé, mais pourrait également devenir plus grave après la Pâque s’il n’y a pas compromis. Le recul (temporaire) de Netanyahu laisse ainsi présager une aggravation de cette crise profonde du régime d’apartheid sioniste. Cette mortifère insistance de Netanyahu dans ses fausses réformes, sachant que la justice sioniste n’est pas indépendante, et cautionne sans état d’âme toutes les actions et crimes arbitraires à l’endroit du peuple palestinien, cherche avant tout à éviter des condamnations aux ministres de ce gouvernement, le plus à droite de toute l’histoire de l’entité sioniste. Beaucoup d’entre eux sont en effet des criminels en cols blancs, accusés de corruption, de fraude fiscale, de propos racistes et d’accointances terroristes…
El Ghayeb Lamine