Conflit ukrainien : Washington s’apprête à lâcher Kiev
En diplomatie, les choses ne sont jamais dites clairement. Rien n’y est blanc, ni noir non plus. Tout y est rn nuances et en insinuations. Le président américain vient Joe Biden ainsi d’annoncer qu’il avait prévenu Volodimy zelensky, son homologue ukrainien, contre un conflit armé direct avec la Russie, et que celui-ci se serait montré sourd à ses conseils. Ce reproche à peine voilé fait par Washington à Kiev annonce très certainement de nouveaux et importants rebondissements dans ce conflit armé qui frappe l’Europe en plein cœur. Un début de lâchage de la part des USA serait dès lors en passe de se profiler à l’horizon. Cette guerre, en passe de s’installer dans la durée se révèle en effet désastreuse pour l’Occident et l’OTAN. Or, loin s’en prendre conscience, Zelenski continue de placer la barre de ses demandes et exigences de plus en plus haut. Cela, au moment où il inonde le vieux continent de centaines de milliers de vrais et faux réfugiés. Ces derniers paraissaient « sympas » et « touchants » aux yeux du monde avec leurs yeux azurés et leurs cheveux dorés comme le blé. Ils le sont beaucoup moins à mesure que la nécessité de les nourrir, les loger et les blanchir se révèle être de plus en plus hypothétique. Ce qui trend de plus en plus à accréditer la thèse du début de retrait américain, outre l’indéfectible détermination clairement affichée par le président russe Vladimir Poutine de mener jusqu’au bout son « opération spécial » entamée le 24 février passé, c’est que Zelenski exige désormais de l’armement lourd. Or, en pleine guerre, la satisfaction de cette revendication est quasi-impossible tant sur le plan logistique que financier. D’autant que le régime ukrainien, installé en 2014 par une révolution fabriquée de toutes pièces par la CIA, est foncièrement corrompu. Nul ne saurait dire entre quelles mains tomberaient ces armes lourdes et sophistiquées. Le scénario de la défaite de Kiev est secrètement évoqué par le Pentagone et la Maison Blanche. Pour Kiev, le compte-à-rebours semble déjà avoir commencé…
Wassim Benrabah