Conseil de la Nation : La finance islamique en débat mardi prochain
La Commission des Affaires économiques et financières au Conseil de la nation, apprend-on de sources sûres, organisera le mardi 16 du mois en cours, une journée parlementaire portant sur la finance islamique en Algérie.
La rencontre sera rehaussée par la présence du ministre des Finances Aymen Benabderrahmane, pour qui, la finance islamique, depuis son adoption en mars 2020, a fait de grands pas ayant permis aux banques publiques en particulier et aux banques privées de manière générale, d’adopter ce nouveau système.
Ainsi, la généralisation de la finance islamique au niveau des banques publiques avoisine (jusqu’en février dernier) les 190 guichets et des centaines de comptes sont gérés par ce système avec ses divers produits.
L’objectif derrière la mise en place de ces mécanismes de financement est de « permettre à l’économie nationale de sortir de la philosophie de l’économie de rente et aller vers l’économie aux ressources multiples », souvent réaffirmé le ministre des Finances.
Des experts algériens dans le domaine bancaire ont de leur côté, salué, les dispositions prises par les pouvoirs publics en vue de lancer la finance islamique, jugeant que la conjoncture est propice pour édifier ce système financier tant attendu qui devrait contribuer de manière « efficace » à capter l’argent de l’économie parallèle.
Côté banques, ces établissements financiers, ont pu proposer des produits de la Finance islamique en 2020 au niveau de 75 agences à travers le territoire national, selon le rapport d’activité du ministère des Finances pour l’année écoulée.
C’est dire que l’avenir des banques islamiques en Algérie “est pionnier et prometteur”.
Le Plan d’action du gouvernement comporte, d’ailleurs, et ce pour la première fois dans l’Histoire de l’Algérie, un chapitre complet consacré à la finance islamique représentant la vision du gouvernement à l’horizon 2035.
M.M.H