Conseil de la Nation : « L’Algérie de novembre ne tolérera jamais un tel dérapage »
Le bureau de la Chambre haute du Parlement, présidé par le moudjahid Salah Goudjil, a affirmé, dans un communiqué publié samedi 17 juillet, que « l’Algérie de novembre ne pardonnera pas un tel écart d’un régime habitué aux manœuvres, au complot et à la violation continue des constantes nationales des pays voisins, et au déni des luttes des ancêtres, surtout pendant l’ère coloniale. Cette déclaration fait suite à la déclaration inacceptable et déraisonnable du représentant du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, qui a officiellement déclaré le soutien du Maroc au prétendu « droit à l’autodétermination du peuple kabyle ».
Aussi, le bureau du Conseil de la Nation a exprimé son espoir que la partie marocaine remédie rapidement à son infériorité et à sa chute scandaleuse, et la considère comme une apostasie très avancée dans la violation du droit international, un glissement sans précédent dans l’abîme, et un effondrement flagrant d’une diplomatie insuffisante qui est entrée dans une phase de sottises et d’imprudence non calculée contre l’Algérie.
Le communiqué ajoute que « la position marocaine qui n’a pas changé depuis des décennies, constitue un paradoxe incohérent et incompatible avec la logique des relations internationales contemporaines, et représente la dissolution flagrante par le Maroc des principes de l’Union du Maghreb ». Et d’ajouter comme conclusion : « Il serait absurde de faire le lien entre la fin de l’occupation contre un État membre fondateur de l’Union africaine, dont le dossier est sur la table des Nations Unies, et ceux qui essaient de fomenter sur plan national pour nuire à l’Algérie et à l’unité de sa Nation », conclut le communiqué du bureau du Sénat.
Ferhat Zafane