Conseil de sécurité : Violente prise de bec entre les représentants de la Palestine et de l’entité sioniste
Des diplomates sionistes et palestiniens ont eu une violente passe d’armes jeudi-soir au Conseil de sécurité de l’ONU. L’entité sioniste se défend comme à son habitude en agressant tous azimuts, et en faisant feu de tout bois. En dépit de la gravité de la provocation d’Itamar Ben Gvir, qui s’est rendu sur l’esplanade des mosquées accompagnée d’imposants renforts sécuritaires, manquant mettre le feu aux poudres, Gilad Erdan, représentant de l’entité sioniste auprès de l’ONU, a osé parler de « réunion absurde », en évoquant la réunion urgente du conseil de sécurité à la suite de cette incursion. Cette rencontre avait été tenue à la suite d’une double demande formulée par la Chine et par les Emirats Arabes Unis. Les troubles provoqués par Gilad visent avant tout à éviter une condamnation formelle, même si l’entité sioniste est assurée du soutien inconditionnel de Washington, Londres et Paris, tous membres permanents de ce conseil, et jouissant de l’anormal et anti-démocratique droit de veto. L’ambassadeur palestinien auprès de l’ONU, Riyad Mansour, s’en est pris à l’adversaire sioniste ainsi qu’au nouveau gouvernement «colonial et raciste», et a critiqué les Nations unies où sont votées depuis des décennies nombre de résolutions sur le conflit israélo-palestinien. «Quelle ligne rouge Israël doit-il franchir pour que le Conseil de sécurité dise enfin «Ça suffit» et agisse en conséquence. Quand allez-vous agir?», s’est insurgé Riyad Mansour dans un long discours. Mercredi soir, entouré d’homologues de pays arabes et musulmans, le diplomate palestinien avait réclamé que la communauté internationale «décide de défendre et de protéger le statu quo historique à Al Qods et (concernant ses) sites musulmans et chrétiens». A suivre…
Wassim Benrabah