Conseil des Ministres : Le rail comme locomotive de l’économie nationale
Le Président de la République Abdelmadjid Tebboune, a présidé ce mardi, une réunion du Conseil des ministres consacrée à deux projets de loi relatifs à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes, et aux conditions et modalités d’octroi du foncier économique relevant du domaine privé de l’Etat, outre un exposé sur les mesures pratiques pour limiter le phénomène d’asphyxie au monoxyde de carbone.
Le chef de l’Etat a dans ce contexte, instruit le Gouvernement à l’effet d’accélérer la création de sociétés mixtes (avec les étrangers) dans l’objectif de donner un nouvel élan aux projets déjà en cours portant sur les interconnexions ferroviaires « afin de relier » les villes du Nord à celles du Sud passant par les Hauts plateaux, ce qui facilitera le déplacements des opérateurs économiques.
Il s’agit notamment des axes Ouargla, Ghardaïa, EL Menéa, Bechar, Gara Djebilet et Tamanrasset.
Grâce à d’importants programmes lancés au fil des années, l’Algérie s’est dotée d’un grand contribuant ainsi à l’effort de développement économique qu’a connu le pays depuis l’Indépendance.
Le pays dispose actuellement d’un réseau de chemins de fer long de quelque 4.200 km, mais qui devrait atteindre les 12.500 km à l’horizon 2030 dans le sillage de grands chantiers de construction de nouvelles lignes et de modernisation d’autres lignes existantes notamment dans les Hauts-Plateaux et le Grand Sud, des régions qui en étaient longtemps quasiment dépourvues.
Désormais, l’objectif pour les pouvoirs publics, à terme, est de raccorder la totalité des régions du pays et donner un nouvel élan à la dynamique commerciale, économique et à la mobilité à l’échelle nationale.
L’objectif est d’arriver à relier les différentes régions du pays, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, grâce à un réseau ferroviaire développé de lignes mixtes de transport de voyageurs et de marchandises, ainsi que de gares modernes, pour des trains roulant à des vitesses allant de 160 à 220km/h.
Parmi les objectifs du Programme ferroviaire national, figure surtout celui de donner à ce mode de transport en Algérie une portée continentale, en reliant, à terme, les principaux ports aux wilayas du Grand Sud.
Aujourd’hui, et depuis l’entrée en activité de l’Agence nationale d’études et suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif), pour permettre à la SNTF de se focaliser sur le transport de voyageurs et de marchandises, le rythme et la densité des réalisations des voies ferrées, des nouvelles gares, l’électrification des lignes et les travaux de modernisation, ne cessent de s’accentuer.
Y.Y