Contribution
De Napoléon au « retaillon » ou une France en déperdition
Si Napoléon inventait des guerres, des victoires et des gloires pour faire oublier ses soucis intérieurs, le sieur Retaillau, n’a pas trouvé mieux que de se heurter à l’Algérie en agitant minablement une insignifiante carte : les OQTF algériens qu’il instrumentalise pour une ambition personnelle. C’est dire que la retaille est à sa silhouette frugale !
Alors que la France de Macron, historiquement héritière et redevable au nom de la France coloniale devant l’Algérie indépendante, ne parvient pas à solder ses crimes contre l’humanité dans son ancienne colonie, cette montée surprenante d’un « retaillon » qui confond relations internationales et affaires intérieures, piétine sur les attributions de son collègue du Quai d’Orsay, les épisodes de tension algéro-françaises n’ont jamais connu une telle intensité.
On méprise l’Algérie parce qu’elle est dans son bon droit. On donne raison à l’extrême droite française parce qu’elle hait les algériens. La France de Macron doit se positionner. Est-elle prête à s’assumer au-delà des annonces de campagne et des accolades trompeuses ?
La différence entre le système algérien de principe qui se tient droit dans ses bottes alors que la France ambivalente au gré de ses intérêts exogènes et des sondages d’opinion politiciens, réside dans la parole donnée : Ou bien l’on est capable de la tenir ou la renier. En d’autre terme, il est question de crédibilité, non pas de chefs d’Etat mais d’Etat !
Si l’Etat français avec un système présidentiel, n’arrive pas à faire cesser le bruit de certaines casseroles ‘’retaillondes’’, force est de croire qu’un ministre de la chère république agit et abuse sous la bénédiction de forces occultes exogènes qui le dépassent.
Mohamed El-Abassi, ex-diplomate