Contribution/ Le charnier de Timisouara (Roumanie), les armes de destruction massive de Sadam Hussein et le charnier de Boutcha (Ukraine), un seul réalisateur, les services spéciaux de l’occident
Par Hassen Kacimi
Deuxième partie
Présentation des trois scénarios subversifs des services spéciaux, des services occidentaux.
Le premier scénario porte sur le fameux charnier de Timisouara (Roumanie),en 1989, où les télévisions occidentales ont présenté avec frénésie des scènes d’horreurs, montrant les images d’un charnier, où gisaient des corps affreusement mutilés et torturés.
L’information officielle occidentale, annonçait le chiffre de quatre mille morts du charnier de Timisoara, présentés comme étant des actes commis par la police Securitate du président Roumain Tcheisedko.
Comme de coutume, ces fausses informations ont été relayées, en boucle, sur les chaînes de télévision de la propagande occidentale.
Un tel événement, prenant la forme d’un charnier de la répression des autorités politique de la république communiste Roumaine, a été imposé par la force, à l’opinion publique internationale, comme vérité absolue, n’acceptant aucun doute, au sujet de cet événement.
Ce scénario monté de toutes pièces, dans les cabinets noirs des services spéciaux de l’occident, à accéléré la chute du président Roumain, Nicolae Ceaușescu
Le président Roumain a été exécuté, avec sa femme Elena, suite à un simulacre de procès, par des milices, dans des conditions sauvages et cruelles, dans des formes extra légales, transmettant, par ce procédé terroriste, des messages macabres aux républiques communistes, de l’Europe de l’Est, qui n’étaient pas encore tombées dans les griffes de l’OTAN.
Quelques années plus tard, tout le monde avait apprit, avec stupeur, que les cadavres, exhibés, devant les caméras, présentés comme les victimes de la securitetate de Nicolae Ceaușescu, étaient l’œuvre des services spéciaux occidentaux, qui ont déterrés des cadavres, dans le cimetière des pauvres de Timisoara.
Ce sont de gros mensonges qui ressemblent à ceux de la colonisation occidentale, présentée dans les manuels scolaires, comme étant une œuvre de bienfaisance et de civilisation.
L’occident à commis des crimes de guerre et des génocides, ayant fait disparaître, comme aux États Unis, un peuple entier, et qui veulent s’ériger, maintenant, en chapelle de la liberté et des droits de l’homme.
Le nombre réel de morts, enregistrés lors du faux scénario de Timisouara , au cours duquel les services spéciaux occidentaux ont joué un rôle déterminant, était de 100 morts et non de 4.000 morts.
Au même moment, en 1989, un pays souverain, le Panama, a été victime d’une agression Américaine, qui a duré plusieurs mois, et elle a provoqué, selon des enquêtes indépendantes, 4.000 morts, parmi les civils.
Cette agression Américaine de 1989, comme tant d’autres, s’est déroulée dans l’indifférence générale, avec le black-out total des médias occidentaux.
Pour le deuxième scénario, digne des grands films hollywoodiens d’Alfred Hitchcock, on rappellera à cette occasion, les gros mensonges de Colin Powel, Secrétaire d’Etat Américain, devant le Conseil de sécurité, en janvier 2003, présentant, selon ses déclarations, des «preuves fiables et sûres », accablant le président Iraquien, Saddam Hussein, de détenir des armes chimiques et de destruction massive.
Le président Saddam Hussein a été également accusé, d’avoir des liens avec El Qaida, qui n’ont jamais été prouvés.
Au sujet du terrorisme international, nous devons dire quelque mots à ce sujet, pour expliquer que celui ci est une fabrication occidentale, comme Ben Laden, le Corona et bien d’autres maladies.
Dans les mémoires d’Hillary Clinton, celle ci reconnaît formellement qu’el Qaida est une création de l’Amérique, selon la fameuse théorie de Brezinsky, qui dit que « l’Amérique est passée maître dans la fabrication de ses propres ennemis, pour les combattre ».
Bien après la guerre d’Irak, une journaliste Américaine, avait interpellé en ces termes, la criminelle Madeleine Korbel Albright, avec le criminel en chef Bush fils : « que si les armes de destruction massives de Saddam Hussein n’ont jamais existé, par contre les deux millions (2.000.000) de morts, et les cinq cent (500.000) enfants morts, tués par l’armée Américaine en Iraq, existent bel et bien, et cela n’est pas un mensonge».
Toutes les informations concordent, pour prouver que tous ces scénarios étaient faux.
El Baradei, directeur de l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a affirmé, devant le Conseil de Sécurité, que les experts de l’AIEA, après plusieurs mois d’enquêtes, n’avaient pas trouvé la preuve d’une reprise du programme d’armement nucléaire de l’Iraq.
Hans Blix, ancien chef de la commission de contrôle, de vérification et d’inspection de l’ONU (Unmovic), avait déclaré, après avoir démissionné de son poste: « Il n’y a aucune preuve que l’Irak représentait une menace en mars 2003 ».
Le suédois Hans Blix a ajouté « il y a eu une tentative de la part de pays occidentaux, d’éradiquer en Iraq des armes de destruction massive qui n’existaient pas».
Une guerre en Irak, lancées par une coalition occidentale, sur de fausses informations d’armes nucléaires et de destruction massive, qui a provoqué des millions de morts, et qui sont classés dans la rubrique de la convention internationale des droits de l’homme, comme des crimes de guerre imprescriptibles, devant être jugés par un tribunal pénal international indépendant, et non pas par le TPI, un tribunal des empires coloniaux.
Il est important de retenir qu’El Baradei et son chef des inspections, le Suédois Hans Blix, n’ont pas validé les arguments d’armes de destruction massive, avancés par l’administration Bush, pour envahir l’Irak.
L’Irak a été agressé et envahie par une coalition internationale, dans une violence inouïe et apocalyptique, malgré l’avis contraire des experts Onusiens.
Un autre crime de guerre Américain, effroyable, que les médias occidentaux ont honteusement tu et couvert, en l’ignorant, et en se rendant coupables de massacres, dignes des expéditions et massacres légendaires, des empires coloniaux.
A suivre……………………….
Biographie
– Président du centre opérationnel au ministère de l’intérieur, chargé de la gestion des crises et des problématiques migratoires.
– Expert international des flux migratoires, reconnu par des organisations onusiennes.
– Expert du Sahel et de la gestion des crises .– Représentation de l’Algérie , à l’étranger , en tant qu’expert.
– Plusieurs communications, à l’université de sciences politiques et l’école des sciences politiques.– Plusieurs communications à l’école de guerre de Tamenfoust
– Distinction de l’institut fédéral allemand des hautes études de sécurité .