L’occupant marocain a échoué dans le dossier du partenariat dans le cadre de la bataille pour la souveraineté
Certaines inexactitudes ont été publiées et diffusées depuis hier soir sur la participation de la République sahraouie aux conférences et sommets de partenariat entre l’Union africaine, les organisations internationales et régionales et les pays au niveau individuel.
Ces erreurs surviennent un jour après la fin de la réunion du Conseil exécutif (le Conseil des ministres des Affaires étrangères composé des ministres des 55 États membres) lors de sa session tenue dans la capitale ghanéenne, Accra, les 18 et 19 juillet 2024.
Le Conseil exécutif a discuté des rapports du Comité des représentants permanents et de certains comités et sous-comités, y compris la question de la participation aux sommets et conférences de partenariat.
Au cours de ses délibérations, le Conseil exécutif a affirmé, comme indiqué dans les rapports qui lui ont été soumis, son attachement à la résolution 762 du Sommet des chefs d’État et de gouvernement pour l’année 2020, qui reconnaît le droit de tous les États membres de participer aux conférences et des sommets de partenariat entre l’Union africaine et tous les partenaires ayant des accords de partenariat avec l’Union, sans exclusion ni discrimination, afin de préserver la crédibilité de l’Union auprès des partenaires et d’adhérer à sa loi fondatrice.
A noter que l’Union africaine a ratifié cette position de principe et contraignante lors du sommet de Johannesburg en 2015 (République d’Afrique du Sud) pour mettre fin à la page sur l’insulte pratiquée par certains partenaires à l’encontre de l’Union africaine en excluant un pays précis voire un groupe. des États membres à chaque fois.
Le Conseil exécutif a souligné l’adhésion aux décisions du sommet à cet égard et la nécessité qu’elles soient respectées par tous les partenaires, et a tenu la Commission de l’Union africaine responsable de la coordination en tant que représentant de l’Union auprès des partenaires pour assurer la mise en œuvre de la résolution 762 susmentionnée. Si un partenaire s’abstient de le faire, le sommet ou la conférence doit être considéré comme invalide ou reporté jusqu’à ce que les conditions garantissent la participation de tous les États membres.
Ce qui a été exploité et falsifié, depuis hier soir, par certains sites de presse affiliés aux renseignements de l’occupation marocaine, par souci d’erreur, sont des aspects de certains des débats qui ont eu lieu sur la question de la participation à la situation en dont le partenaire est un seul pays, car la majorité des pays ont critiqué les actions de certains. Les partenaires considèrent qu’il est inacceptable de tenter d’exclure un membre, d’entraver sa participation ou d’imposer des données et des documents contenant les stratégies et les orientations du partenariat. du côté africain, comme s’il s’agissait d’un mendiant qui pouvait accepter n’importe quelle position en échange de quelques promesses d’aide.
La session du Conseil exécutif, contrairement à ce qui est préconisé, a fortement insisté sur la mise en œuvre des décisions de l’Union africaine relatives au droit de tous les États membres de participer à toutes les conférences d’association.
Dans cette problématique, il faut faire une distinction pour qu’il n’y ait pas de confusion entre le seul et unique cas où il existe un partenariat institutionnel, c’est-à-dire un accord bilatéral entre l’Union africaine et un seul pays, et ce cas est le partenariat avec le Japon. .
Quant aux autres pays, comme la Chine, les États-Unis d’Amérique, la Russie, la Turquie et la Corée du Sud, il n’existe pas encore d’accord de partenariat au sens institutionnel, comme c’est le cas avec le Japon.
Pour en revenir au partenariat avec le Japon, il s’inscrit dans le cadre d’un partenariat multilatéral auquel participent les Nations Unies, le Fonds international et d’autres agences onusiennes, contrairement à ce qui est le cas avec d’autres pays avec lesquels les pays africains se réunissent de leur propre initiative et sont non soumis à un accord auquel l’Union africaine est partie juridiquement.
Pour rappel, la République sahraouie a participé à toutes les conférences de partenariat aux niveaux présidentiel et ministériel depuis 2017. Dans ce cadre, elle a participé aux conférences et sommets de Malabo, Maputo, Abidjan, Addis-Abeba, Tokyo, Bruxelles, Rome, Yokohama, Kigali, la Tunisie et d’autres ont réuni l’Union africaine, l’Union européenne, la Ligue des États arabes, plusieurs agences des Nations Unies, le groupe des BRICS et le Japon.
L’échec du sommet de Riyad entre l’Union africaine et la Ligue des États arabes et sa non-convenance, conséquence du refus du pays hôte de participer à l’État sahraoui, prouve l’impossibilité de tenir une réunion ou une conférence à quelque niveau que ce soit au sein du cadre du partenariat sans la présence de la République sahraouie, membre fondateur de l’Union africaine.
Ce qui est avancé sur la possibilité d’exclure l’État sahraoui de la participation aux activités de partenariat, telles que les conférences et les sommets, est totalement infondé.
L’occupant marocain tente de confondre la réalité de la République sahraouie, son existence et sa présence croissante au niveau international, et s’emploie à justifier sa présence à ses côtés devant l’opinion intérieure marocaine, pour peu qu’il annonce qu’il est abandonnant la politique des sièges vacants et rejoignant l’Union africaine après avoir quitté l’Organisation de l’unité africaine il y a trois décennies, il est exclu de l’Union africaine.
Le résultat était exactement le contraire de ce que visait l’occupant marocain. Il a donc eu recours à l’achat de magasins qu’il appelait des consulats pour lui jeter de la cendre aux yeux, sachant que la communauté internationale ne reconnaîtrait pas sa souveraineté sur le Sahara occidental car celui-ci est la propriété exclusive du peuple sahraoui, et que ce dernier poursuivra son droit légitime. lutte de libération jusqu’à la victoire, quel qu’en soit le prix.
En profondeur, il convient de rappeler que l’existence de la République sahraouie et sa réalité régionale et internationale mettent les griffes de toutes les conspirations visant à confisquer les droits du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance et rejettent toutes les solutions ou des demi-solutions qui visent à légitimer l’occupation marocaine illégale.
Ahmed / Al-Bukhari 19 juillet 2024 (Mohamed Ould Salek, ex-chef de la diplomatie sahraouie)