Au Maroc, pendant que la rue gronde de cris stridents et de slogans d’une révolte insoutenable contre la cherté de la vie, contre la pauvreté, la mal vie, et qui dénonce une normalisation scellée entre le makhzen et le sionisme, sans son consentement, le monarque n’a pas trouvé mieux que de s’envoler à Paris.
Triste…..si triste est le sort du peuple marocain frère, livré à l’ignorance et au dédain que lui voue son roi. Quand le peuple crie famine, le roi des pauvres s’enfuit comme à son habitude. « Gardez-moi de ces scènes de misère que je ne saurai supporter ! » dira-t-il. « Après moi, que le déluge l’emporte » dans les flots de l’immigration en mer méditerranée » se dit-il, ensuite, dans un soupir qui le soulage au lieu de donner du remord……redonner un peu de ses milliards pour offrir à manger à son « cher peuple » et de préserver sa dignité !
On ne peut tromper tout un peuple tout le temps. Il arrive une phase dans la vie d’un pays et d’un peuple qu’il se réveille et prenne conscience et s’interroge. Le temps est venu pour le peuple marocain de se questionner et d’interroger son monarque, revendiquer les conditions minimales d’une vie descente, exiger des explications, s’émanciper et réclamer la part qui lui revient dans une redistribution équitable du peu qu’il y a, du mieux qu’il peut, dans un sursaut, à tout le moins, humanitaire.
Quand aux dividendes royales engrangées sur le dos du labeur de la plèbe et de ceux qui triment pour le compte de la cour royale, les revenus du hashich, de l’Office chérifien des phosphates, de la banque populaire et de Tijari Bank, de la Royal Air Marco, toutes confondues dans le blanchement avéré de l’argent sale et de la corruption, et que sais-je encore…, elle n’ont de dieu que le roi faussement sacralisé.
La misère au Maroc a atteint son apogée. Les subterfuges employés jadis, ne font plus recettes aujourd’hui. Ni, le tourisme de prostitution ou de la pédophilie, ni l’exploitation et la vente de ressources volées au peuple du Sahara Occidental, ne peuvent satisfaire la prédation d’un régime qui ne connait plus de limite dans l’embourgeoisement et l’opulence pend nt que le peuple marocain du Nord au Sud d’Est en Ouest, se meure en silence.
Si en temps de crise, tout chef de l’Etat s’adresse à son peuple pour dire la vérité, rassurer son peuple, le monarque marocain préfère prendre la « poudre d’escampette » pour se protéger et se mettre à l’abri en cas de soulèvement intérieur.
Le roi a choisi sa destination finale quand il est nu et incapable de remédier à une situation de crise nationale : Paris, pour y déambuler saoul et oublier son royaume de « l’émir des commandeurs et roi des pauvres ».
Ce n’est pas moi qui le dit, c’est plutôt M6 qui le réclame et qui tient à ce qu’on le lui rappelle pour glorifier sa majestueuse personne.
Mohamed El-Abassi, ex-diplomate