Contribution / Réfugiés sahraouis : dignité et courage dans le désert
Par Fernando Novo Lens*
Récemment, une amie à moi s’est rendue dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf situé au sud-ouest algérien pour mener à bien un projet de collaboration, et m’a parlé des efforts que fournissent les réfugiés dans les camps de Smara, El Ayoun, Auserd, Boujdour et Dakhla pour mener une vie aussi “normale” que possible et se développer dans la paix et la liberté.
Quand on parle de « normalité » tout en se référant au peuple sahraoui, on parle d’une vie que la plupart des peuples développés n’imaginent pas et je ne sais pas vraiment s’ils le supporteraient.
On parle d’une situation qui remonte à 1975 ! C’est-à-dire, qu’ils sont en exil forcé depuis 45 ans dans le désert algérien !
Même le voyage que le Prophète Moïse a effectué à travers le désert pour conduire son peuple vers la Terre Promise n’a pas duré si longtemps … pourriez-vous imaginer ce que cela pourrait être ? Qu’est-ce qui a dû arriver ? Que continuent-ils à endurer ?
Donner la vie là-bas s’effectue sans les garantis fournies par nos confortables et avancées sociétés technologiques et sanitaires ; les femmes sahraouies accouchent dans un environnement miné d’événements imprévus bien qu’il y ait quelques hôpitaux et dispensaires aux moyens très limités.
Les réfugiés Sahraouis ont soif ! Les deux principales nappes aquifères qui alimentent les camps en eau de Tindouf, “Hammada” et “Hassi Abdallah”, restreignent l’agriculture et l’élevage et imposent de grandes difficultés pour les quelques activités de subsistance face à l’augmentation continue du nombre de familles.
Des maladies quasiment oubliées dans nos sociétés avancées comme la varicelle, rougeole ou rubéole existeraient toujours sans le plan de vaccination et les mesures sanitaires adoptées par le gouvernement sahraoui. En incidence plus élevée, s’ajoutent les infections urinaires causées principalement par la qualité d’eau consommée.
L’absence de récoltes est comblée par les aides alimentaires fournies par la communauté internationale qui ne peut approvisionner en certains produits frais classés périssables en quantités suffisantes
Par conséquent, 7,6% des enfants souffrent de malnutrition, 28% ont un retard de croissance, et 50% des enfants souffrent d’anémie.
Malgré toutes ces circonstances, le personnel de santé fait preuve de dévouement, de professionnalisme admirable et parvient à faire – ce qui dans d’autres lieux – relèverait du miracle face au moyens et ressources limités.
Les enseignants et le personnel chargé de l’éducation des filles et des garçons dans leurs premières années sont le reflet vivant d’une société qui lutte pour survivre et s’améliorer, apportant culture et apprentissage à chaque enfant, car ils savent que la connaissance va être la base de leur développement futur, en tant que peuple et en tant que pays.
Un peuple dont une grande partie est née en dehors de sa terre natale et se trouve dans un pays d’accueil pour lequel ils sont reconnaissants. Ils ne savent pas quand retourner à cette terre occupée qui leur appartient et qui leur fait défaut depuis 45 ans.
Une terre que les nouvelles générations ne connaissent qu’à travers les histoires racontées par leurs aînés et les vidéos diffusées sur Internet.
La vie dans les camps de Tindouf se développe et se poursuit grâce aux dons principalement gérés par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) qui est en charge d’aide et de protection des réfugiés sahraouis depuis 1986 (11 ans après le déclanchement du conflit sur le Sahara occidental) et qui passe principalement par l’évaluation des aides requises et rassembler les fonds nécessaires pour la cause (alimentation, santé, infrastructures de base, culture …etc.)
Des fonds, qui, malheureusement, ne suffisent pas à répondre aux besoins pressants de ce peuple réfugié et aux objectifs de solidarité à atteindre. Les dons sont en baisse permanente !
Cependant, il faut apprécier le soutien du HCR, le grand dévouement et l’engagement de ses professionnels qui ont traduit au fil des ans le soutien des donateurs (pays et particuliers) afin de rendre la vie possible dans des conditions météorologiques intenses avec une température moyenne atteignant les 50°c une bonne partie de l’année !
Ils assistent ce peuple digne et courageux et assurent sa survie et sa lutte pour avancer.
Les ONG telles que la Croix-Rouge, Croissant-Rouge algérien, Oxfam, DRC, Médecins du monde… etc., se rendent régulièrement dans les camps pour effectuer un travail humanitaire sous différents aspects contribuant à valoriser et donner espoir au peuple sahraoui.
N’oublions pas aussi l’incontournable rôle des associations -espagnoles- en l’occurrence, qui, depuis 1979 – année de la création du programme « Vacances en paix » mènent des programmes d’accueil pour les filles et les garçons entre 8 et 12 ans pendant les deux mois d’été dans notre pays.
Chez eux et dans leur cœur, les espagnols essaient (et ils le font avec succès) de leur offrir pendant quelques semaines une opportunité et un environnement qui les fait sortir de leur isolement et leur donne un immense amour et soutien, comme s’ils étaient leur « deuxième famille » … bien que je sois sûr qu’il y a des familles qui les ont reconnus parmi les leurs… et les considèrent comme un membre à part entière.
Le « programme Madrasa » a également été développé au profit de certains écoliers, dès l’âge de 13 ans pour être accueillis chez des familles solidaires et étudier dans notre pays.
Grâce à ces associations réparties dans toute l’Espagne, des milliers de filles et de garçons sahraouis ont connu d’autres milieux, d’autres familles et amis… une autre vie !
Même en cette situation de pandémie sanitaire, les étés 2020 et 2021 ont vu naitre des programmes alternatifs aspirants à des vacances riches pour quelques filles et garçons sahraouis à travers des activités dans les camps, à l’abri des contagions, en attendant que la situation s’améliore et que la normalité des voyages et séjours chez les familles espagnoles reprenne.
Mais il y a un pays qui, dès le premier moment, en cette année 1975, a accueilli sur ses terres ces sahraouis qui ont fuit la terreur des bombardements de l’aviation marocaine des bombes au napalm et phosphore blanc (internationalement interdites) et les persécutions.
Depuis le début il leur a offert une terre pour s’installer ; un pays qui, avec une immense générosité, a fait cause commune avec le peuple sahraoui et lui a offert un soutien, une aide humanitaire et un lieu pour installer ses camps. Ce pays bienfaiteur et solidaire est l’Algérie.
Le plus grand pays d’Afrique est, peut-être, aussi celui qui a le plus grand cœur, et ce cas le montre.
C’est un pays qui, conformément à ses valeurs au droit des peuples à l’autodétermination, a toujours traité le peuple sahraoui comme un peuple frère et continue de le faire, en donnant aux jeunes la possibilité d’accéder à l’enseignement supérieur, mais aussi, a toujours intégré ces réfugiés dans son système de santé nationale.
En cette période de pandémie, l’Algérie a mis à la disposition des réfugiés sahraouis un hôpital de campagne militaire pour la prise en charge des cas Covid -19.
Cette solidarité s’étends aux affaires consulaires afin de faciliter le déplacement des sahraoui dans le monde.
Un pays qui apporte aide et soutien a bien entendu, beaucoup à offrir sur la scène internationale en termes de collaboration.
Vous me direz qu’il a un potentiel d’amélioration et je confirme que c’est le cas ; et qu’un pays qui montre qu’il a ce cœur envers les autres est un pays qui pourra accomplir beaucoup de choses à l’avenir.
Avec une population majoritairement jeune, l’Algérie trace un chemin de renouveau, et ces jeunes auront l’opportunité de vivre une ère nouvelle s’ils donnent du temps aux changements initiés, et ainsi pouvoir travailler ensemble et de manière coordonnée pour contribuer à leur futur développement durable. Si la base et les volontés sont bonnes, les actions le reflèteront.
Le peuple algérien, avec effort et persévérance, et en conservant sa dignité et sa fierté d’appartenir à son histoire et à ses coutumes, pourra réaliser ce qu’il voudra.
Une fierté qui a inspiré les sahraouis et mené à la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en date du 27 février 1976 et qui, depuis février 1982, fait partie de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et depuis le 26 mai 2001 est membre constitutif de l’actuelle Union Africaine (UA).
La dignité du peuple sahraoui est puisée de ses femmes qu’il a su reconnaître, apprécier et promouvoir les capacités et les valeurs dans la société. Elles occupent des postes pertinents dans la structure et les responsabilités de l’état, y compris au sein du gouvernement, où on compte plusieurs femmes ministres. C’est un des peuples de la sphère arabo- musulmane où l’égalité des sexes est le plus visible.
La détermination de ce peuple dont la superficie du territoire équivaut celle du Royaume-Uni ou la moitié de la France. Le Sahara Occidental est un des 17 territoires déclarés non autonomes depuis son inscription en 1963 dans la liste des dits territoires de l’Assemblée générale des Nations Unies, ce qui lui permet de ne pas craindre l’adversité qu’il a vécu pendant plus de 45 ans et qu’il œuvre pour avoir la possibilité de parvenir à l’autodétermination qui le reconnait et lui apporte un avenir maintenant et pas dans 10 ans !
La présence espagnole au Sahara Occidental a commencé en novembre 1884 et entre 1958 et 1976, elle a été considérée comme la 53ème province espagnole. Le 14 novembre 1975, une réunion a eu lieu en Espagne (Puissance Administrante) dans laquelle ont été signés les « Accords tripartites de Madrid » qui divise le Sahara occidental entre les deux pays voisins, le Royaume du Maroc et la Mauritanie. Ce dernier s’est retiré en 1979 du tiers qu’il occupait, après avoir signé des accords de paix avec le front Polisario et reconnu la République arabe sahraouie démocratique (RASD); tandis que le Maroc continue d’occuper les deux autres tiers du territoire.
Le Gouvernement espagnol a adressé une lettre le 26 février 1976 au Secrétaire général des Nations Unies, disant qu’il se considérait libre de toute responsabilité. Mais le 29 janvier 2002, le Conseil juridique des Nations Unies a statué la nullité des « Accords tripartites de Madrid » signés le 14 novembre 1975 et qui sont entrés en vigueur par la loi 40/1975 du 19 novembre sur la décolonisation du Sahara.
Ce qui signifie que les « Accords tripartites de Madrid » ne transfèrent ni la souveraineté sur le territoire du Sahara Occidental, ni le statut de Puissance Administrante conféré aux pays signataires chargés de la gestion ; car c’était une condition que l’Espagne, à elle seule, n’aurait pas pu transférer unilatéralement. Avec lesquels et, en résumé, ces accords signés n’ont aucune validité juridique, selon les Nations Unies.
Il est nécessaire de noter qu’en outre, la justice espagnole, devant la Chambre pénale du Tribunal national, dans son ordonnance du 4 juillet 2014 (résolution 40/2014) a confirmé, par l’intermédiaire de son Président et aujourd’hui le Ministre de l’Intérieur de l’actuel gouvernement espagnol, Mr. Fernando Grande Marlaska Gómez, et a estimé que «… l’Espagne « de iure » mais pas « de facto » continue d’être la Puissance Administrante et, à ce titre, jusqu’à la fin de la période de décolonisation, elle a les obligations énoncées dans les articles 73 et 74 de la Charte des Nations Unies ». Avec quoi, légalement, la voie à suivre semble être claire …
Et s’il manquait juste un peu de volonté politique pour se lancer et marcher ?
Devant ces faits, pourquoi le Congrès espagnol des députés, le 23 décembre 2020, répond-il, avec le numéro d’enregistrement 79149, à une requête des Députés Mme. Sabanés et Mr. Errejón, affirmant que l’Espagne se considère détachée de toute responsabilité de caractère international en relation à l’administration du Sahara Occidental et en présentant cette lettre adressée en 1976 au Secrétaire Général des Nations Unies, que j’ai déjà commentée ? Est-ce que quelqu’un n’a pas été informé des rapports et communications ultérieurs des Nations Unies concernant cette affaire? Si c’était dû à l’ignorance, cela me semblerait grave ! S’il devait masquer la vérité, il me semblerait impardonnable en représentant un manque de respect et de considération envers le peuple espagnol, envers la légalité internationale et envers le peuple sahraoui. Il continue de dire dans la réponse donnée aux deux Députés que l’Espagne fait des contributions financières, ce qui est bien, mais cela ne nous dispense en aucun cas de respecter ladite légalité internationale.
Après avoir dit tout cela et au vu de ce que je viens de raconter ces éléments historiques , je me pose d’autres questions: comment se fait-il que l’Espagne, qui est le merveilleux pays de solidarité envers les autres peuples en cas de catastrophes, un des premiers pays qui mobilise ses ressources pour aider des pays en difficulté, est restée impassible et sans faire face à ses responsabilités historiques et politiques, durant ces 45 ans, face à la souffrance d’un peuple qui fut un jour son voisin, son frère, sa province numéro 53?
L’Espagne, notre pays si ” exceptionnel ” en termes de solidarité devrait s’impliquer davantage sur ce dossier.
Notre cœur s’est-il tellement endurci (les gouvernements successifs et différents de l’Espagne, pas les espagnols) ou, est-ce que le “realpolitik” et l’égoïsme et le mercantilisme aveugles et scandaleux nous empêchent de faire la bonne chose, ce qui est décent, ce qui est juste et nécessaire ? La classe dirigeante a-t-elle été si éloignée (et j’aimerais penser que cela est en train de changer) des sentiments et des volontés du peuple espagnol et de la légalité internationale ?
Une autre question que je me pose : si l’Espagne continue d’être la puissance administrante de l’ancien Sahara espagnol, pourquoi néglige-t-elle ses fonctions ?
L’Espagne devrait faire face à ses responsabilités internationales et arrêter de regarder de l’autre côté comme si qu’elle n’était pas concernée, parce que … savez vous? Ces sont des personnes , ces sont des vies, ils ont un avenir et nous sommes responsables de leur fournir un chemin pour qu’à partir de là, ils puissent, s’ils le souhaitent, marcher, grandir et vivre seuls, de manière autonome.
Pourquoi les dirigeants espagnols, au fil des ans, n’ont-ils pas été à la hauteur de ce que leur peuple (qui les a élus) attendait d’eux dans cette affaire de résolution de la situation d’une ancienne colonie et plus tard de la province sœur ? Je voudrais penser, et je le dis sincèrement, que cette situation peut changer … et que les politiciens et les gouvernements espagnols seront à la hauteur de ce que l’on attend d’eux, car il est clair que le peuple espagnol a fait cause commune et a fait preuve de sympathie envers un autre peuple, ancien frère, absent de sa terre depuis 45 ans.
Peut-être pouvons-nous commencer à nourrir certains espoirs car il y a des politiciens ayant des responsabilités dans les différentes administrations publiques en Espagne, des organisations syndicales telles que CCOO et UGT et même des membres du Congrès et du Sénat de notre pays, de différentes nuances politiques, qui exigent une solution immédiate du gouvernement et sans détour ?
En fait, le 10 mars 2021, presque tous les partis représentés au Sénat espagnol ont soutenu une notion dans laquelle ils demandent au gouvernement espagnol de s’acquitter de ses responsabilités historiques à l’égard du peuple sahraoui et de mettre en œuvre une feuille de route bien définie, et conduisant à assumer la responsabilité de notre pays.
Et si nous parlons d’un avenir et de la durabilité des peuples … et, par conséquent, du peuple sahraoui, rappelons-nous que le numéro 16 des objectifs de développement durable parle de “paix, justice et institutions solides” et c’est très important car il permet de réaliser tous les autres objectifs et, qu’est-ce que c’est dans ce cas? Et ce slogan, si vrai et répandu, de “ne laisser personne de côté” … n’est pas valable ici non plus? C’est peut-être pourquoi ce ne serait pas une mauvaise chose de prendre un engagement déterminé de la part de la communauté internationale pour aider à la résolution finale et heureuse de cette situation, ce qui démontrerait également la volonté politique de servir le peuple sahraoui déjà reconnu par 85 pays.
De plus, ce n’est que grâce aux interrelations entre pays libres et indépendants et maîtres de leur destin qu’un climat de paix, de compréhension et de collaboration loyale peut être créé dans la région. Ce n’est qu’ainsi que les pays évolueront ensemble vers un véritable développement durable sur les plans économique, social et environnemental.
La communauté internationale, comme je l’ai dit, pourra peut-être un jour soutenir de manière décisive la résolution d’une situation d’occupation, impitoyable et illégale, qui continue de causer tant de souffrances à des centaines de milliers de personnes, et collaborer pour que la solution adoptée légalement mène au peuple sahraoui peut librement et démocratiquement choisir son destin et ce fait se maintient dans le temps. Parce que si vous ne le faites pas, à quels intérêts répondriez-vous? Sinon, il ne mettrait pas, comme spécifié dans les objectifs de développement durable, l’accent sur le développement des personnes et leur dignité.
La base juridique existe depuis que l’Assemblée générale des Nations Unies établit, parmi de nombreuses autres résolutions, la Résolution 1514 (XV) du 14 décembre 1960, avec la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux; également par la Résolution 2354 (XXII), du 19 décembre 1967, qui réaffirme le droit inaliénable du peuple du Sahara espagnol à l’autodétermination et par la Résolution 43/33, du 22 novembre 1988, dans laquelle du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance a été réaffirmée.
Il y a eu au fil des ans, bien sûr, beaucoup plus de résolutions dans ce sens, il ne reste donc plus qu’à être mis en mouvement et réalisé par le biais d’un référendum d’autodétermination demandé par l’ONU et qui, pour cette raison, a été créé, en 1991, la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) par le biais de la résolution 691 du Conseil de sécurité.
On parle souvent de “responsabilités historiques” pour faire des choses, réaliser des projets, etc … eh bien, maintenant nous avons cette “opportunité historique” de résoudre cette situation.
L’histoire ne se souvient pas de l’Espagne comme du pays peu favorable qui a détourné le regard et laissé le peuple sahraoui abandonné … parce que, de plus, le peuple espagnol n’a fait qu’aider et faire preuve de solidarité avec le peuple sahraoui depuis le début du conflit. Mais il est nécessaire que le Gouvernement espagnol ait la décision de prendre les bonnes mesures, conformément au droit international et aux résolutions des Nations Unies et avec l’appui de la communauté internationale et les efforts de la MINURSO pour organiser le référendum d’autodétermination.
Les Espagnols ont montré à maintes reprises, tout au long de leur histoire, que lorsqu’ils se concentrent sur ce qui les unit et travaillent ensemble et avec un objectif clair, ils sont capables de réaliser tout ce qu’ils doit être fait .
Montrons une fois de plus que l’Espagne est différente, lorsque nous aidons les autres et que nous prenons la décision et le courage d’assumer nos responsabilités et d’aider le peuple sahraoui à décider de manière autonome de son destin … à vivre dans la terre qu’il lui appartient et de travailler librement pour son avenir.
*Fernando Novo Lens est Président de l’Association Culturelle Hispano-Algérienne “Miguel de Cervantes”