Contribution : Une piraterie internationale, contre la souveraineté de l’Etat Libyen.
Troisième partie et fin
L’Algerie une force stabilisatrice régionale, qui s’oppose à toutes solutions politiques, devant consacrer un partage régional et tribal de la Libye .
Le partage des Etats arabes, sur la base d’une appartenance régionale et ethnique, est un projet sioniste que l’Algerie combat de toutes ses forces.
Le financement et l’encouragement de mouvements politiques séparatistes est une forme de guerre subversive, imposée aux États Arabes, qui ont combattu l’extension neo coloniale et sioniste , au moyen orient, au Maghreb et en Afrique .
Le Conseil Présidentiel Libyen a fait l’éloge du soutient l’Algerie aux nouvelles autorités Libyennes.
Un tél soutient à foncièrement déplu à Haftar et à ses sponsors, qui ont tout fait pour parasiter l’action de l’Algerie, en matière de paix, notamment l’écarter du processus du règlement du conflit Libyen .
L’axe stratégique, entre les nouvelles autorités Libyennes , et l’Algerie a fait bouger les réseaux subversifs Franco, Maroco, sionistes , qui ont actionné Haftar, qui promet de déplacer ses troupes vers la frontière Algérienne, tout en annonçant qu’il contrôle déjà le poste frontalier Libyen , limitrophe du poste frontalier Algérien de Tinalkom.
Parallèlement aux agitations farfelues de Haftar, les autorités politiques Algériennes et les nouvelles autorités Libyennes , travaillent en commun et s’activent pour la réouverture prochaine du poste frontalier de Debdeb et de Gdames.
Haftar vit comme un cauchemar ses derniers moments, dans la nouvelle Libye , affranchie de toutes les ingérences étrangères .
Les nouvelles autorités politiques Libyennes n’accepteraient jamais, Haftar comme ministre de La défense, où comme Président de la République .
Ceci dit , il convient de relever que Haftar active , de toutes ses forces , avec l’aide de forces occultes , extra légales, pour faire capoter la tenue d’élections Présidentielles en Libye, dans les délais fixés.
Ses relais , font le forcing pour arrêter une autre feuille de route, qui consisterait à aller vers une constituante , pour imposer un système politique fédéral, dans lequel
Il jouerait les premiers rôles.
Haftar voit grand ; il ambitionne d’être Président de la république fédérale Libyenne. Ce projet, pour lequel il travaille depuis 2011, avec l’aides des Emiratis , ne peut pas se concrétiser , pour la simple raison que Haftar dispose de la nationalité Américaine .
Haftar prépare une autre carte alternative , celle de propulser son fils, le colonel Haftar Sadam , comme futur Président de la Libye.
La famille Haftar et fils, sont connus pour avoir trempé dans divers trafics et activités illicites, en liaison avec la conclusion de marchés pharamineux, où la corruption , érigée en règle par ces derniers , a permis à cette famille, d’amasser des sommes colossales, transférées aux États Unis .
L’Algérie une force stabilisatrice , et perte de l’influence des Émirats Arabes Unis en Libye.
Les Emitats Arabes Unis , isolés au Moyen Orient , perdent pied en Libye. Une telle évolution , contre toute attente, a provoqué un affaiblissement d’aquila Salah et de son poulain Haftar .
Cheikh Mohammed ben Zayed ben Sultan el- Nahyane, est isolé au Moyen Orient . il ne dispose que du soutient de l’entité sioniste, pour laquelle il a toujours roulé , pour morceler et affaiblir les États arabes.
Pour rétablir les équilibres de force au Moyen Orient, Cheikh Mohammed ben Zayed ben Sultan el- Nahyane, fait jouer ses comptes en banque, et il tente de renforcer ses relations avec les Iraniens et les Turques , pour faire pression sur ses alliés traditionnels du Moyen Orient, devant le rendre comme un acteur politique régional incontournable .
Face à ce magma boueux , l’Algerie doit réagir rapidement, pour prendre en charge de telles évolutions négatives , pour la stabilité régionale et renforcer l’action du Conseil Présidentiel Libyen, et de son gouvernement , pour réduire les nuisances de Haftar et de ses sponsors .
Le seul soutien politique actuel de Haftar est aquila Salah , Président de la chambre du parlement de Tobrouk , qui l’a nommé chef d’une milice , qu’il veut faire passer pour une armée .
Aquila Salah n’est pas arrivé à réaliser un consensus, au sein de la chambre du parlement qu’il préside .
Le soutien inconditionnel d’aquila Salah a Haftar , a provoqué la scission de la chambre des députés , en deux parlements . Un parlement à Tobrouk , sous la conduite de Aguila Salah, et un parlement à Tripoli , dirigé par Hammouda Siala.
Le Nouveau Conseil Présidentiel Libyen refuse catégoriquement, toute interférence de Haftar , dans la gestion des affaires du pays , et il lui refuse ,aussi, toute légitimité, interpellant, par la même occasion, aquila Salah , pour prendre ses responsabilités, en vue de prendre ses distances et de se démarquer de Haftar , qui menace la paix , la sécurité et l’unité de la Libye.
Aquila Salah , soutenu uniquement par 6% des 200 députés, continue à s’exprimer illégalement , en sa qualité de Président de la chambre Libyenne des députés.
Aquila Salah , de la tribu d’al-Abidet, une des plus grandes tribus de l’est , à laquelle il appartient, inscrit son action dans une démarche régionaliste , qui menace l’unité de la nation libyenne.
Celui ci ambitionne de jouer de nouveaux rôles, dans un nouveau paysage politique fédéral , où il serait incontournable.
Son projet , soutenu par le président égyptien Sissi , se fonderait sur l’élection de représentants issus de chacune des trois régions du pays.
Une démarche qui porte les germes de la division de la Libye, en trois entités ethniques, devant ouvrir la voie à une partition raciale de ce pays .
La situation politique en Libye évolue et de nouveaux rapports de force se dessinent .
Le sud de la Libye s’est rallié au nouveau Conseil Présidentiel , qui dispose aussi de puissants soutiens à l’est du pays, réduisant remarquablement les marges de manœuvre d’aquila Salah et de Haftar .
Les acteurs politiques Libyens , soucieux de construire un État national unifié, doivent se mobiliser pour mettre en échec de telles manœuvres, consistant à imposer une représentation ethnique et régionale , dans le futur État Libyen .
La deuxième réunion de Berlin doit absolument consolider les assises d’un État national unifié , pour écarter toute tentatives d’implanter dans ce pays , les germes de la division et des confrontations tribales .
Un tél objectif ne peut se réaliser que si on met fin aux interventions étrangères , et on impose le départ immédiat des milices armées .
L’Algerie , puissance régionale stabilisatrice , en Méditerranée, en Afrique du Nord , et dans le Sahel .
L’Algerie, fortement éprouvée par les effets collatéraux de la guerre en Libye, depuis 2011 , fait la guerre sans la faire , en mobilisants une logistique armée et des moyens très importants, aux frontières de la Libye .
L’Algerie s’est préparée depuis la décennie noire , des années 1990 , pour faire face aux nouvelles menaces qui se préparaient à l’horizon , avec l’arrivée brutale et violente du printemps Sioniste , depuis 2011.
Dans la feuille de route occidentale, l’Algerie devait absolument s’effondrer, au même titre que la Libye , la Syrie, l’Iraq et le Soudan .
La modernisation de l’Armée Nationale Populaire , a déjouer ce plan subversif, et il a permis à l’Algerie de se doter d’un armement moderne , puissant , de dernière génération, faisant de ce pays , une force incontournable en Méditerranée, en Afrique du Nord et dans le Sahel .
L’Algerie constitue un partenaire important , dans l’équilibre des forces, dans toute la région. Une telle montée en force de l’Armée Algérienne a provoqué beaucoup de craintes , au niveau de l’OTAN et de l’Africom , qui ne disposent plus d’une suprématie militaire absolue, en Méditerranée, en Afrique du Nord , où dans le Sahel .
Selon les analyses effectuées , au sujet des dernières manœuvres de l’OTAN, au Maroc , celles ci ont ont porté sur des simulations de destruction des S400 Algériens , qui commencent à donner beaucoup de sueurs froides , à des pays, traditionnellement hostiles à l’Algerie.
Ces manœuvres militaires ont été considérées comme une intimidation et des activités hostiles à l’Algerie .
La visite du chef d’Etat Major Chengriha en Russie , pour assister à une réunion sur la sécurité mondiale est une riposte aux manœuvres de l’OTAN , tenues au Maroc.
Une telle visite consacre un partenariat stratégique , devant permettre à l’Algerie de renforcer ses capacités , par l’acquisition de systèmes militaires de dernière génération, devant garantir un équilibre des forces , qui garantirait la sécurité de l’Algerie.
Sur le plan stratégique, l’Amérique ne considère pas l’Algerie comme un ennemi , mais un partenaire économique et commercial important, dans toute la région du Maghreb, avec qui elle entretient des relations privilégiées .
Si l’Algerie veut être une nation forte , qui doit compter parmi les grandes nations , pour l’avenir , elle doit absolument renforcer le front interne , en réduisant rapidement les écarts entre la population et les gouvernants, et en optant pour le choix d’une élite crédible, performante et de haut niveau , qui puisse mettre l’Algerie sur les rails du progrès et de la modernité .
Kacimi Hassen