Contribution/ Une piraterie internationale, contre la souveraineté de l’Etat Libyen
1ère Partie :
Par Kacimi Hassen
La guerre menée par l’occident contre la Libye est une action de piraterie internationale du 21 siècle, contre un Etat souverain, pour le spolier de ses richesses.
Le colonialisme, sous les habits de la démocratie et des libertés, a envoyé tout le peuple libyen en enfer. Il l’a livré aux mercenaires et aux milices, financées, armées et organisées par l’occident, cachant maladroitement sa matrice impérialiste et colonialiste.
Après une décennie d’une guerre meurtrière en Libye, par procuration et par acteurs interposés, les chemins de la paix tentent difficilement d’ouvrir les pistes de la Concorde nationale.
Le Maréchal Haftar, un homme belliqueux qui fait de la diversion, en affichant une hostilité remarquable, à l’égard de l’Algérie.
Le Maréchal autoproclamé Haftar a déclaré, par le biais du Général Mesmari, porte parole de l’armée, que les frontières ouest avec la Libye sont fermées, et elles sont déclarées zone militaire, où toute circulation est interdite.
La déclaration intempestive de Haftar, annonçant unilatéralement la fermeture des frontières ouest avec l’Algérie, tente de parasiter l’autorité de Debeiba et de l’affaiblir.
Cette réaction subite de Haftar était prévisible. Elle intervient dans un contexte international où les Émirats Arabes Unis, ne font plus la pluie et le beau temps.
Cette annonce, sous couvert de la lutte contre le terrorisme, cache, en réalité, d’autres objectifs inavoués, commandités par les soutiens subversifs de Haftar .
Le Driancourt, l’ami de Haftar, a demandé à ce dernier, lors de plusieurs entrevues, d’étendre rapidement son autorité à l’ouest de la Libye, et d’obtenir plus de résultats, sur le terrain.
Le Maréchal Haftar a annoncé le début d’une opération militaire, pour lutter contre des groupes terroristes de Daesch , aux sud ouest de ce pays, aux frontières avec l’Algérie.
A ce sujet, il faut souligner que les organisations terroristes de Daesch , implantées au sud ouest de la Libye, sont des milices composée de mercenaires qui ont été armées depuis 2011 , par la coalition occidentale , qui a déclaré la guerre à Kadhafi.
Le nouveau Conseil Présidentiel Libyen, condamne fermement les actions de Haftar , qui a décidé ,récemment et unilatéralement , de fermer les frontières ouest de la Libye.
Le Maréchal Haftar voit d’un mauvais œil , le programme de sortie de crise des nouvelles autorités politiques Libyennes, qui sont sur le point de construire un partenariat stratégique, avec l’Algerie .
Il est important de souligner que Haftar n’a pas d’armée. Il est à la tête de forces armées illégitimes de l’est de la Libye.
Il est commandant de milices armées, recrutées par les Emiratis, venant de plusieurs pays, d’Egypte, de la Syrie, du Soudan, du Tchad, du Niger, du Mali et de la Russie.
Les actes de guerre de Haftar, dont l’armée est composée d’un nombre important de mercenaires, ont été à l’origine de crimes de guerre , perpétrés contre des populations civiles Libyennes.
Ceci a provoqué le mécontentement des populations et la mobilisation de la classe politique Libyenne, contre Haftar.
Haftar est coupable de crimes de guerre, contre les populations Libyennes , au niveau de la trypolitaine , pour avoir bombardé des populations civiles.
Face à cette évolution inattendue, Haftar tente de se repositionner, dans le nouvel échiquier politique Libyen, en voulant imposer, par la force, sa volonté politique, à un Conseil Présidentiel et a un gouvernement unifié, les seuls qui disposent d’une légitimité internationale.
Haftar recrute des migrants subsahariens, comme mercenaires :
C’est dans cet environnement tumultueux, où le chaos a été installé délibérément, que Haftar mobilise des milliers de migrants, au sud de la Libye, pour alimenter les groupes terroristes, qui pullulent dans le Sahel, et qui sont aussi financés pour répandre l’insécurité sur le territoire Algérien.
Le putsch avorté contre les institutions Libyennes :
Cheikh Mohammed ben Zayed ben Sultan el- Nahyane, voulait prendre de vitesse, les acteurs armés en Libye et concocter une solution de sortie de crise , en dehors des Nations Unies, pour mettre la communauté internationale devant le fait accompli .
Une réunion a été programmée à Abou Dhabi, à laquelle ont assisté Esseradj, Aquila Salah et Haftar .
Esseradj, sous pression, sur la porte de sortie, était prêt à céder aux exigences de l’Emir Cheikh Mohammed ben Zayed ben Sultan el- Nahyane
La discussion a tourné autour d’une refonte du Conseil Présidentiel du Gouvernement d’entente nationale, qui devait consacrer Haftar, comme le chef suprême de cette instance Présidentielle, comprenant trois membres, dont deux représentants du Fezzan et de la Cyrénaïque, seraient désignés par Haftar .
Dans ce nouvel organigramme, concocté par les Émirats Arabes Unis, Haftar resterait le seul chef de l’armée.
Ce plan est tombé à l’eau, suite à la déroute militaire de Haftar, qui n’a pas réussi à imposer son autorité sur le pays.
Le Maréchal Haftar est un homme affaibli, politiquement et militairement.
Le puissant soutient de Hatfar, l’émir Cheikh Mohammed ben Zayed ben Sultan el- Nahyane, en perte de vitesse est cloué au pilori par ses amis , Saoudiens, Koweïtiens et Égyptiens, lui reprochant ses activités subversives et secrètes , qu’il a menées contre eux.
L’ombre des sionistes, dans les divisions Libyenne :
L’entité sioniste, avec le concours des Emiratis, mobilisent tous les moyens, pour propulser Haftar à la tête d’une Libye, qui serait partagée entre trois entités fédérales, devant préparer, sans aucune peine, la partition de ce pays, qui tomberait, comme au Soudan, dans l’escarcelle de l’entité sioniste.
Au Soudan , tous les chefs des groupes armés, ayant activement participé à la partition de ce pays et au désordre dans le Darfour , ont été gracieusement remerciés et installés à Jérusalem et à El Qods, pour les loyaux services qu’ils ont rendus à Natanyahou, qui a toujours pratiqué le terrorisme , en guise de politique étrangère.
Kacimi Hassen
Suite deuxième partie
Haftar un homme de guerre qui a fait capoter toutes les initiatives de paix, en Libye.