Coronavirus : Le généreux don du groupe pharmaceutique IMGSA aux hôpitaux de trois wilayas
Alors que la troisième vague de l’épidémie de coronavirus déferle à toute vitesse sur l’Algérie, des solidarités se forment çà et là pour aider à la contenir. Le groupe pharmaceutique IMGSA (Industrie médicale groupe société algérienne) y participe activement.
Détenteur de trois usines de production de médicaments et de gants chirurgicaux à Aïn M’lila, une commune de la wilaya d’Oum El Bouaghi, ce fleuron de l’industrie pharmaceutique algérienne va faire un généreux don aux hôpitaux de trois wilayas et à la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), à Alger.
Les établissements hospitaliers de la wilaya d’Oum El Bouaghi, de Souk Ahras et de Tébessa seront directement fournis en médicaments en ces temps très durs. « Nous allons donner une quantité d’antibiotiques injectables, que nous produisons localement, aux hôpitaux des trois wilayas et à la PCH », indique ce jeudi Toufik Houam, président directeur général du groupe, dans une déclaration à La Patrie News.
Outre les antibiotiques à usage hospitalier, le groupe IMGSA va faire don de gants chirurgicaux, de masques et de gel hydro alcoolique. Si – à l’instar des antibiotiques – les gants sont fabriqués dans ses usines implantées à Aïn M’lila, les masques et le gel ne le sont pas. « Nous allons les acheter et les donner », ajoute-il
L’initiative du groupe pharmaceutique a été saluée par les autorités locales des trois wilayas ainsi que par le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed. Montant approximatif du don : quinze milliards de centimes.
En plein essor, Industrie médicale groupe société algérienne poursuit par ailleurs son expansion. Une unité spécialisée dans la fabrication de médicaments contre le cancer sera pleinement opérationnelle dans deux mois.
Plus en détail, IMGSA va utiliser une technologie américaine qui n’existe nulle part ailleurs dans le pays, « ni en Afrique, ni dans les pays arabes », pour fabriquer ses produits d’oncologie comme l’a assuré Hicham Chergui, le directeur général du groupe, dans un précédent reportage de La Patrie News.
Au total, dix-huit produits y seront fabriqués. « Grâce à son industrie pharmaceutique, l’Algérie ne quémande pas. Ce sont les enfants de ce pays qui doivent le soutenir car les autres ne le feront pas », rappelle M. Houam.
Skander Boutaiba