Covid-19/Tizi-Ouzou : un besoin quotidien de 9.000 litres d’oxygène au CHU Nedir Mohamed
Face au nombre en constante augmentation des cas confirmés au Covid-19 hospitalisés, le besoins de nos structures de santé en matière d’oxygène médicale a été multiplié parfois par dix.
Le Centre hospitalo-universitaire (CHU) Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou n’est pas en reste. L’établissement a en effet, a exprimé ce mercredi un besoin quotidien de 9.000 litres d’oxygène médical pour la prise en charge de ses patients.
Dans un communiqué émanant du bureau information et communication de cette structure hospitalière, il a été souligné que suite à l’afflux «considérable» des malades atteints du nouveau coronavirus, les besoins en oxygène médical pour leur prise en charge nécessitant un séjour de 8 à 15 jours, a «quadruplé».
Le même communiqué a précisé que «plus de 200 personnes évacuées sont reçues quotidiennement aux urgences Covid-19. Sur cet afflux, 20 à 30 patients sont retenus par jour, pour hospitalisation».
Il est relevé que «le nombre de malades de la Covid-19 en séjour actuellement au niveau des deux unités (CHU Nedir Mohamed et Belloua), avoisine les 350 dont 17 sont en réanimation», signalant que «la quasi-totalité des malades reçus, nécessitent la mise sous oxygène».
Afin de pallier au manque d’alimentation régulière en oxygène liquide (via des citernes), la même source a indiqué que «la direction du CHU a mobilisé un personnel qui assure en continu (24/24) l’approvisionnement des malades en obus, à partir d’Alger».
Par ailleurs, la direction du CHU a exprimé sa «reconnaissance à tous, autorités et privés, pour leur implication active à accompagner le CHU dans cette conjoncture», selon le même texte.
Un élan de solidarité est né dans le sillage de cette nouvelle vague de la Covid-19, pour soutenir le secteur de la Santé.
L’occasion a été saisie pour lancer un appel insistant au respect «strict» des mesures barrières contre la propagation de la Covid-19 et à se faire vacciner afin de réduire les cas de contamination et par ricochet, atténuer la pression sur les établissements sanitaires.
M.M.H