Covid-19 : V comme vaccin et victoire contre le virus
Selon les scientifiques qui maîtrisent la donne en étant très au fait du monde virologique, « les vaccins sauvent des millions de vies chaque année. Plus pointus et désireux de lever le voile sur la genèse de l’interaction qui se produit, ils précisent que : « Leur mode d’action consiste à entraîner et à préparer le système immunitaire à reconnaître et à combattre les virus et les bactéries qu’ils ciblent », selon l’OMS. Ainsi, si l’organisme se trouve par la suite exposé à ces mêmes agents pathogènes, il est immédiatement prêt à les détruire, ce qui permet de prévenir la maladie.
Chez nous, le ministère de la santé et des spécialistes en la matière n’ont de cesse d’encourager les citoyens à se faire vacciner, ultime recours selon eux, pour se prémunir contre le virus, même s’il est établi, sur le plan pharmacologique que « le fait d’être vacciné ne signifie pas qu’il faut renoncer à toute prudence, prendre des risques et en faire prendre aux autres ». Une sorte de prudence à manifester pour le simple fait que nous ignorons encore dans quelle mesure les vaccins protègent non seulement contre la maladie, mais aussi contre l’infection et la transmission.
Face à la recrudescence des cas de contamination observée ces dernières semaines et dont le nombre dépasse la barre des 600 nouveaux cas, l’Institut Pasteur d’Algérie a tiré la sonnette d’alarme en prévenant sur l’extrême nécessité de généraliser la campagne de vaccination. Il a affirmé que « de nombreux indicateurs externes et internes, et l’entrée de nouvelles souches ont changé l’équation, ce qui a contribué à la hausse des contaminations en Algérie ».
Des médecins aux compétences avérées et qui ont pignon sur rue crient à tue–tête à chaque fois que l’occasion leur est offerte que « les vaccins quels qu’en soient les pays de fabrication, sont certes nouveaux et ont été rapidement mis sur le marché, mais ils sont fabriqués grâce à une technologie testée pendant des dizaines d’années et bien maîtrisée par les scientifiques », soulèvent-ils avec perspicacité.
Or, une précision de taille : « Le fait d’être vacciné ne signifie pas qu’il faut renoncer à toute prudence, prendre des risques et en faire prendre aux autres, notamment parce qu’on ignore encore dans quelle mesure les vaccins protègent non seulement contre la maladie, mais aussi contre l’infection et la transmission », est-il constamment appelé à en tenir compte…
Se faire vacciner est un acte citoyen
Plusieurs études scientifiques en rapport avec l’acte de se faire vacciner et ses avantages sur le corps humain avancent que « se faire vacciner, c’est se protéger soi-même, mais aussi protéger ceux qui nous entourent ». C’est pourquoi, par ricochet, il est admis de faire le raccourci selon lequel, « Plus une collectivité compte de personnes vaccinées, plus elle prévient les risques d’épidémies ».
C’est pourquoi, se faire vacciner est un acte citoyen que tout Algérien doit prendre comme un devoir sans qu’il en soit contraint…
Ferhat Zafane