Création du Conseil d’affaires algéro-pakistanais :Les entreprises appelées à redoubler d’efforts
La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) a signé avec la Fédération des chambres de commerce et d’industrie du Pakistan (FCCIP), un accord portant création du Conseil d’affaires algéro-pakistanais, avec pour objectif le développement de la coopération économique et la consolidation des relations commerciales entre les deux pays, a indiqué un communiqué de la CACI.
Coté algérien, la CACI précise que la création de ce conseil commun «est à même de développer la coopération économique et de consolider les relations commerciales entre l’Algérie et le Pakistan».
Ce Conseil, ajoute-t-on, constitue «un mécanisme efficace en vue d’élargir les voies et moyens de la coopération et un important espace qui permet aux opérateurs économiques de part et d’autre d’explorer les opportunités de partenariat et de marchés et de créer des projets d’investissement, en tirant profit des potentialités offertes et disponibles dans les deux pays dans différents domaines».
Par ailleurs il est relevé que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays «ne reflète pas les potentialités offertes en Algérie et au Pakistan, d’autant que l’Algérie recèle d’importantes richesses naturelles, une main d’œuvre qualifiée et des opportunités d’emploi, en sus des structures organisationnelles et des avantages accordés aux investisseurs étrangers».
Pour ce faire, la CACI a égrené les mesures prises par le Gouvernement en vue de relancer et développer l’économie algérienne ainsi les efforts consentis pour asseoir la stabilité des législations dont la publication de la nouvelle loi sur l’investissement, le soutien au système bancaire, au marché des capitaux et au secteur des assurances, en sus du renforcement des capacités et des compétences professionnelles et des ressources humaines.
Et pour booster la relation économique bilatérale, les entreprises des deux pays sont appelées à promouvoir le partenariat et les relations commerciales sur le base du principe gagnant-gagnant en recherchant des opportunités d’affaires et en identifiant les axes de coopération, notamment dans le domaine de l’investissement et du commerce.
Mohamed Ait S