Crise sanitaire : si la situation se dégrade, nous refermerons les frontières, affirme Tebboune
« Aujourd’hui, nous recensons environ 200 cas par jour, alors que des pays plus développés en sont à 20 000, voire 30 000 cas par jour. Mais le virus est là, et à tout moment, les chiffres peuvent remonter. Si cela arrive, les Algériens nous en voudront d’avoir commencé à rouvrir les frontières. Et si la situation se dégrade, nous refermerons », ce sont là les réponses du président Tebboune relatives à la situation sanitaire prévalant en Algérie.
Avant cela, le président de la république avait rappelé que l’ouverture ou la fermeture des frontières est dictée par le Conseil Scientifique suivant l’évolution de la pandémie. Il précise aussi que si les frontières algériennes ont été fermées, c’est surtout pour protéger la population, non pour la sanctionner, en notant que l’Algérie a été le premier pays à imposer les tests dans ses aéroports, à fermer les crèches, les écoles, les mosquées et à interdire le public dans les stades.
L’Algérie a aussi été le seul pays à rapatrier aux frais de l’Etat plus de 80 000 algériens bloqués un peu partout à travers le monde, alors que toutes les frontières étaient fermées.
Pour la vaccination, Abdelmadjid Tebboune déclare qu’elle a commencé en janvier en Algérie, avant tous les pays africains (et alors qu’il était lui-même atteint du covid19, NDLR). Quant au rythme de la vaccination, le président déclare que : « les vaccins sont justement là pour ceux qui en font la demande, nous ne voulons l’imposer à personne. Il annonce aussi que de grandes campagnes de sensibilisation pour la vaccination contre le covid19 seront bientôt lancées car : « le fait que l’Algérie ait été relativement peu impactée dissuade les gens d’aller se faire vacciner », a-t-il aussi déclaré aux journalistes du ‘Le Point’.
Tahar Mansour