Crise sociale au Maroc : La descente en enfer se poursuit…
Au royaume chérifien, les questions sociales sont les derniers des soucis de l’oligarque Aziz Akhanouch, à qui LMohalmed VI a cionfié les rênes du gouvernement. Cela, après avoir instrumentalisé les islamistes BCBG du PJD afin de passer le cap sans encombre des fameux printemps arabes. Akhanouch, trop occupé à fructifier ses propres richesses, et celles de son entourage, à commencer par Mohamed VI bien sûr, a donc laissé s’aggraver une situation sociale désormais explosive.
Le Maroc est secoué par un mouvement de contestation sans précédent des étudiants en médecine. Cette crise, qui dure depuis plusieurs mois, met en lumière des problèmes structurels profonds au sein du système de santé marocain et soulève des questions cruciales sur l’avenir de la profession médicale dans le pays.
Les revendications des étudiants en médecine vont bien au-delà de simples demandes catégorielles. Elles touchent à des enjeux fondamentaux sur leur formation médicale, les conditions de travail des futurs praticiens et le respect des libertés fondamentales.
Depuis plusieurs mois déjà, les futurs médecins reprochent au gouvernement de ne pas entendre leurs revendications. Au cœur de leurs préoccupations se trouve la réduction de la durée des études, perçue comme une menace à la qualité de leur formation. En effet, diminuer le nombre d’années ne permettra plus de garantir la qualité de la formation explique Yasser Akif, représentant des étudiants en médecine dans une interview à nos confrères de Maroc Hebdo.
Les étudiants réclament davantage de stages pratiques et un meilleur encadrement, essentiels pour acquérir les compétences nécessaires à l’exercice de leur future profession. Par ailleurs, ils s’inquiètent de leurs futures conditions de travail, notamment en termes de rémunération et de charge de travail. La réponse des autorités, marquée par la répression des manifestations pacifiques, n’a fait qu’exacerber les tensions.
La traduction en justice de 28 étudiants, internes et résidents pour « désobéissance » et « rassemblement non autorisé » a été perçue comme une atteinte aux droits constitutionnels et a galvanisé le mouvement. Cette approche répressive a renforcé la détermination des étudiants et élargi le soutien à leur cause.
Sept organisations syndicales et professionnelles de la santé ont appelé le gouvernement à ouvrir un dialogue, soulignant l’urgence de trouver une solution négociée à cette crise. Avant ces étudiants en médecine, il y a eu les transporteurs, les enseignants et même les chômeurs. Ajouter à cela cette trahison makhzenienne de la cause palestinienne, qui chauffe à blanc la colère du populo, pour voir réunis tous les ingrédients d’une déflagration populaire générale…
El Ghayeb Lamine