Dans un article d’Afrique Asie : La grande offensive du président Tebboune
Le magazine Afrique Asie a consacré un long article sur la situation économique, sociale et politique actuelle en Algérie, dans lequel il est revenu particulièrement et sans ʺlangue de boisʺ ,sur la grande offensive menée par le président Tebboune tous azimuts ,interne et international ,pour redonner à l’Algerie la place qui lui sied dans le monde.
ʺCeux qui avaient parié sur le repli de l’Algérie sur elle-même suite à une année de hirak, une crise économique générée par la chute des prix des hydrocarbures et la pandémie du covid-19, auront été pour leurs frais.
Contrairement aux cassandres médiatiques, issus majoritairement du microcosme néocons, qui n’avaient cessé de surfer sur ces questions dans l’espoir de déstabiliser un pays qui tient à sa souveraineté et à son rôle d’état pivot notamment dans le Maghreb, la Méditerranée, l’Afrique sub-saharienne et dans le reste du monde, l’Algérie est non seulement debout, mais s’en sort plutôt mieux que la plupart des pays avancés, que ce soit dans la lutte contre la pandémie, la diversification de son économie et l’application de la feuille de route concernant la réforme de ses institutions et la révision de sa constitution.
Mais aussi et surtout par son rôle grandissant dans le concert des nationsʺ. Voila en substance ce qu’a publié le dernier numéro du Magazine Afrique Asie sous la plume du journaliste Philippe Tourel.
Une Algérie forte, souveraine et respectée sur la scène internationale Dans un passage de son article le journaliste a évoqué l’engagement suprême du président Tebboune pour une nouvelle Algérie solidaire et prospére.
Ainsi, ʺmalgré les défis colossaux auxquels l’Algérie fait face, et que le nouveau locataire d’El-Mouradia a hérité, le pays, toujours debout, voit son horizon s’éclaircir grâce à un volontarisme sans faille. Novembriste, comme il s’est définit lui-même à plusieurs reprises, le président Tebboune veut renouer avec les deux premières décennies de l’indépendance, ces années héroïques qui ont construit l’état algérien fort, souverain, craint et respecté par le monde entier.
Cet engagement pour une nouvelle république solidaire et prospère, qui s’inspire des fondamentaux du 1er Novembre et qui se traduit par une mise en application des revendications politiques, sociales, économiques du « Hirak béni » (selon la propre expression du président-lui-même), a mis en échec les tentatives déstabilisatrices de certaines officines étrangères qui manipulaient les courants les plus nihilistes au sein du Hirakʺ a-t-il écrit dans ce sens.
En matière de politique étrangère Dès son élection Abdelmadjid a clairement défini les grandes lignes de sa politique étrangère, une politique née dans la guerre de libération nationale, quand une délégation du FLN avait participé à la Conférence de Bandung en 1955. Non-ingérence, respect du droit international, construction d’un nouvel ordre politique et économique mondial, droit des peuples à l’autodétermination, soutien aux peuples colonisés…Dans ce cadre, Afrique Asie revient sur la crise libyenne qui continue de parler d’elle et dont l’Algerie demeure une partie incontournable dans le règlement de cette question.
ʺLa Conférence de Berlin sur la Libye en janvier dernier a donné une tribune mondiale à l’Algérie à travers laquelle le nouveau président a fait entendre la voix de son pays. Il y a réaffirmé ce qu’il avait toujours répété, à savoir qu’il revient aux seuls Libyens -tous les Libyens sans exclusive- de prendre leur destin en mains, avec l’aide des pays voisins. Il a martelé que le recours aux armes ne réglera rien.
L’évolution de la situation sur le terrain lui a donné raison. Les Libyens, qui voient en Algérie une vraie amie et partenaire pour la paix, ont reçu le message cinq sur cinq. Ils n’ignorent pas que, contrairement aux faux-amis qui avaient brisé leur pays en 2011 sous prétexte de les sauver de pseudo massacres imaginaires, l’Algérie a – et avait toujours – condamné cette agression atlantiste soutenu hélas par certains pays arabes ʺa indiqué Tourel dans son article.
L’ANP, facteur de stabilité, est l’une parmi les plus puissantes armées d’Afrique et du monde arabe
Le retour de l’Algérie sur la scène internationale a été également confirmée par la récente visite du secrétaire à la Défense américain, Mark Esper, la première d’un aussi haut responsable américain depuis 2006 (Visite de Donald Rumsfeild).Le visiteur américain a loué les efforts algériens dans la lutte contre le terrorisme et demandé même l’aide d’Alger dans le règlement des crises libyenne et sahélienne. Armée parmi les plus puissantes d’Afrique et du monde arabe, l’APN est considérée par Washington comme un élément essentiel dans la lutte antiterroriste, dans la stabilité de la région et la paix en Méditerranée.
A la sortie de son audience par le président Tebboune, Espère a déclaré : « Nous avons évoqué les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et la coopération entre les armées des deux pays (…) D’autres thèmes ont été également abordés comme le respect de la souveraineté des États et les libertés, ainsi que les questions d’intérêt commun».« J’ai également eu l’honneur, ajoute Espère, d’aller au sanctuaire des martyrs pour déposer une gerbe de fleur à la mémoire des martyrs de la Révolution pour l’indépendance de l’Algérie, acquise au prix du sacrifice de 1,5 million de martyrs »
Par Rabah Kourougli