Dans un message rassembleur qui exclut les traitres à la patrie : Abdelmadjid Tebboune tend la main aux algériens
Le chef de l’Etat a lancé un appel très particulier à tous les algériens, le second jour de l’Aïd. Le message est contenu dans une dépêche de l’APS qui fait état de « la main tendue en permanence à tous » du président de la République, excepté « ceux qui ont franchi les lignes rouges et qui ont largué les amarres avec leur patrie ». Cette dernière phrase pourrait renvoyer aux organisations classées terroristes par l’Algérie et dont les principaux responsables font l’objet de mandats d’arrêts internationaux. L’entité islamiste Rachad et le MAK (mouvement pour l’autonomie de la Kabylie) sont principalement ciblés par la justice algérienne, qui réclame l’extradition de leurs porte-voix par les autorités des pays où ils se trouvent refugiés.
L’Algérie reste ouverte à tout le reste de ses enfants, note la dépêche de l’APS, en insistant sur le fait que Abdelmadjid Tebboune « est un président qui s’est toujours nourri du débat qui agite la société (…) et qu’il a été élu par les Algériens désireux de voir l’avènement d’une nouvelle Algérie, c’est un président rassembleur ». « Le président Tebboune n’est pas clivant”, poursuit l’agence de presse gouvernementale, bien au contraire. Que ceux qui sont restés sur le rivage, sur la berge ou sur le bord de la route, ou qui se sentent marginalisés, sachent que la nouvelle Algérie leur tend les bras pour ouvrir une nouvelle page ».
La même source rappelle que « durant sa campagne, il a rassemblé les jeunes et la société civile. Son élection constitue la première alternance démocratique de l’histoire de l’Algérie, a été élu par tous ces Algériens qui rêvent d’une nouvelle Algérie (…) Qui a un peuple héroïque très uni dans toute sa diversité, a besoin de tous ses enfants pour fêter tous ensemble, le 60e anniversaire de l’indépendance ». L’APS précise enfin que « le mot exclusion est banni du lexique du président de la République qui met toute son intelligence pour rassembler des personnes et des parties qui ne pouvaient pas s’entendre par le passé ».
A. Z.