De notre envoyé spécial dans les camps de réfugiés, Mohamed Abdoun
Depuis la reprise du conflit armé au Sahara Occidental à cause de la rupture unilatérale par le Maroc du cessez-le-feu de 1991 conclu sous l’égide de l’ONU et de l’ex-OUA, la cause noble et juste en est arrivée à une sorte de croisée des chemins décisive. Aussi est-il nécessaire de s’adapter à ces données nouvelles, en choisissant les outils et les armes idoines afin de poursuivre le combat libérateur sahraoui le plus efficacement possible. Dans ce cadre précis, l’Union des journalistes et écrivains sahraouis organise du 2 au 4 mai prochains une conférence internationale au niveau des camps de réfugiés autour des développements et mutations en cours. Mutations et développements impliquent de facto nouvelle approche et adaptation stratégique face un Maroc colonialiste qui refuse ostensiblement de respecter ses engagements écrits zen faveur de la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui lors de cette conférence dont il est attendu beaucoup, « les professionnels pourront présenter des interventions spécialisées et diverses conférences sur le sujet, ainsi que rendre hommage et reconnaître les journalistes qui ont accompagné la lutte sahraouie à l’échelle internationale ». il devrait s’agir d’un rendez-vous mondial des journalistes engagés en faveur de la cause sahraouie. Et Dieu sait qu’ils sont nombreux et disséminés à travers la planète. La justesse de cette cause défendue par eux fait qu’ils y restent fidèles sans jamais faillir ou défaillir. Cela, contrairement aux mercenaires payés par le Makhzen pour défendre sa cause coloniale, et s’empressent de tourner casaque dès que les fonds leur sont coupés. « Le programme de cette conférence internationale comprend également cinq ateliers liés au journalisme, où la question du Sahara occidental ces ateliers auront à se pencher sur la situation des droits de l’homme et le blocus médiatique dans les territoires occupés du Sahara. Il est en effet de notoriété publique que l’accès aux territoires occupés est interdit par le Maroc aux journalisasses, avocats et défenseurs des droits de l’Homme. Même Staffan de Mistura, envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, a dû batailler pendant une année avant de pouvoir se rendre enfin au niveau des territoires occupés, transformés par les Maroc en une véritable prison à ciel ouvert. Un autre atelier sera consacré à la propagande mensongère et tendancieuse du Maroc, ainsi que sur les moyens idoines d’y faire face le plus efficacement possible. Un autre atelier se penchera sur les technologies de communication modernes et l’industrie du contenu. Il s’agit là de la guerre de demain celle de quatrième génération, dans laquelle force est de reconnaitre que le Maroc a beaucoup progressé avec l’aide ses alliés et complices israéliens. Mais, les Sahraouis ont la volonté et les capacités intellectuelles pour combler très rapidement ce retard. En outre, un autre atelier sera consacré au travail médiatique d’accompagnement en République arabe sahraouie démocratique il sera également traité des questions sahraouie et palestinienne d’un point de vue médiatique, “double standard médiatique, des prisonniers politiques, de la situation sur le terrain depuis la reprise du conflit armé en date du 13 novembre 2020, lorsque le Maroc a unilatéralement rompu le cessez-le-feu de 1990 en attaquant militairement la zone tampon d’El Guerguerat. La situation juridique et politique de la cause sahraouie, de même que son évolution depuis la marche verte de 1975 seront traités dans des tables rondes, en mêmes temps que le pillage par le Maroc des immenses ressources minières et halieutiques du peuple sahraoui. Nous y reviendrons avec plus de détails, et promettons une couverture complète.
M.A.