Dénonçant la légalisation de la consommation du cannabis au Maroc : Quand Benkirane oublie une partie de son passé
C’est désormais fait : Le gouvernement du Maroc a validé le 11 du mois en cours, un nrojet de loi légalisant le cannabis « thérapeutique ». Ainsi les Marocains « sont » autorisés à « consommer le cannabis » à des fins médicales.
Une décision qui n’a pas été sans « irriter » l’ex-chef du gouvernement marocain et ancien Secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), Abdelilah Benkirane.
Réagissant à cette « légalisation », il annonce dans la soirée du jeudi, le gel de son adhésion au parti, qui dirige la coalition gouvernementale.
«A la suite de l’adoption du projet de loi légalisant l’usage du cannabis. Je confirme le gel de mon adhésion au Parti de la justice et du développement (PJD)», a affirmé Benkirane dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
Il a également annoncé la rupture de ses relations avec l’actuel chef du gouvernement et secrétaire général du PJD, Saâd-Eddine El Othmani, ainsi qu’avec plusieurs ministres également issus du même parti à savoir Mustapha Ramid, Mohamed Amekraz, Aziz Rebbah et Lahcen Daoudi.
Légitime ou non, la décision de Benkirane, disons-le, est tout simplement hypocrite.
Abdelilah Benkirane qui cautionné depuis de longues années, d’abord la culture du cannabis dont son pays qui en est le premier producteur mondial (l’attestent les rapports onusiens), aurait du « se révolter » face aux politiques discriminatoires de son « souverain », et les violations des droits de l’homme quasi quotidiennes dont si victimes y compris ses concitoyens.
L’islamiste Benkirane, l’un des fortunés du royaume chérifien (selon la presse locale) aurait pu (du moins) dénoncer (se mettant sur la voie du Juste) les pires supplices que font subir les forces de sécurité marocaines aux Sahraouis dans leurs territoires occupés. Il ne le fera jamais. Bien au contraire, Benkirane fait partie des fervents défenseurs de l’ « intégrité terrétoriale du Maroc », alors qu’on ne lui retient aucune déclaration revendicative de Ceuta et Milia.
L’islamiste Benkirane n’a pas également soufflé un mot quant à la normalisation du Maroc, de ses relations avec l’entité sioniste, au détriment de la cause palestinienne. Non seulement.
Dans un live posté sur sa page officielle Facebook, quelques jours après, Abdelilah Benkirane a dénoncé les critiques visant le chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, en lien avec la signature de la déclaration conjointe entre le Maroc, les Etats-Unis et Israël.
«Le temps n’est pas celui des querelles intestines. L’intérêt général de la Nation doit primer avant toute autre considération partisane», a affirmé l’ancien chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, appelant les membres du parti de la lampe à garder le calme et à s’unir derrière le Roi Mohammed VI qualifiant d’ «évènement grandiose» la reconnaissance US de prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
Dj. Am