Depuis l’ONU : Boukadoum appelle à la «cessation immédiate» de l’agression sioniste contre les Palestiniens
Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Bukadoum, a appelé ce jeudi, depuis le siège de l’ONU à New York à la conjugaison des efforts de toutes les forces vives pour la «cessation immédiate de l’agression» sioniste sur les territoires palestiniens occupés.
«Le Groupe arabe estime que la gravité de la situation impose la conjugaison des efforts de toutes les forces vives en vue de la cessation immédiate de l’agression et de la prise en charge rapide de la crise humanitaire catastrophique sur l’ensemble des territoires palestiniens occupés et pour réunir le climat et les conditions favorables à la reprise du processus de paix», a précisé M. Boukadoum dans une allocution prononcée au nom du Groupe arabe au Nations Unies (que préside l’Algérie durant le mois de mai) à la réunion d’urgence de l’Assemblée générale sur la situation au Moyen-Orient et la cause palestinienne.
Devant l’échec du Conseil de sécurité à prendre une position claire à l’égard de l’agression sioniste contre les Palestiniens sans défense, l’Algérie, au nom du Groupe arabe, et le Niger, au nom du groupe de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), ont demandé la tenue d’une réunion de l’Assemblée générale en vue d’amener l’ONU à assumer la responsabilité qui lui incombe pour faire cesser les agressions commises par les forces d’occupation contre les Palestiniens et employer tous les moyens disponibles pour les protéger et protéger leurs lieux sacrés.
Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a également appelé, le Secrétaire général (SG) de l’ONU, à décréter un état d’urgence humanitaire dans les territoires palestiniens occupés afin d’atténuer les souffrances des civils exposés depuis plusieurs jours à une agression sioniste inédite.
«Nous avons tous vu les images terrifiantes de destruction et avons suivi en direct les agressions ayant ciblé la vie et les lieux saints à Al-Qods occupée, ainsi que les raids sauvages qui ont semé la mort et l’horreur dans le secteur encerclé de Ghza», a précisé M. Boukadoum dans son allocution prononcée, au nom du Groupe arabe au Nations Unies -que préside l’Algérie durant le mois de mai, lors de la réunion d’urgence de l’Assemblée générale (AG) sur la situation au Moyen-Orient et la cause palestinienne.
Face à «l’inertie du Conseil de sécurité qui tarde à prendre position vis-à-vis de ces événements tragiques», le Groupe arabe affirme «l’impératif pour l’AG d’agir rapidement afin d’adopter des actions pratiques, parvenir à un arrêt total de l’agression que subissent les
Palestiniens et recourir à tous les moyens disponibles pour les protéger ainsi que leurs lieux saints», a-t-i martelé.
Pour ce faire, «le Groupe arabe exhorte le SG de l’ONU à décréter un état d’urgence humanitaire pour permettre à la communauté internationale de contribuer effectivement à l’atténuation des souffrances des civils palestiniens, et d’agir pour la reconstruction du secteur de Ghaza qui souffre depuis 15 années sous le joug d’un embargo inique», a-t-il conclu.
Notons dans le même contexte, que le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a assisté à New York à une réunion de coordination regroupant les ministres arabes des Affaires Etrangères
Au cours de cette réunion, le ministre a souligné «l’importance de la solidarité arabe et la nécessité de fédérer tous les efforts pour mettre fin à la violence et à la répression auxquelles font face les Palestiniens.
Sabri Boukadoum a affirmé que «le recours à l’Assemblée générale est intervenu à la lumière de l’incapacité du Conseil de sécurité à produire le moindre document ou à formuler une position consensuelle quant à la situation actuelle», soulignant que cette réunion permettra «la mobilisation d’un large soutien à la cause juste du peuple palestinien et à amener le Conseil de sécurité à assumer pleinement ses responsabilités».
Dj. Am