Député français : ‘l’armée marocaine ne pourra jamais égaler l’armée algérienne quoiqu’elle fasse’
Quand un témoignage provient d’un ennemi qui est, de plus, en accointance avec un autre ennemi, le témoignage en question ne peut qu’être doublement vrai et sans complaisance aucune. En effet, lors d’une audition à l’Assemblée nationale française tenue récemment, le député Philippe Michel-Kleisbauer (MoDem), membre de la commission de la défense nationale et des forces armées, a déclaré devant ses pairs que : « tous ceux que nous avons auditionnés nous ont fait état d’une Marine d’une qualité professionnelle qui mérite le respect, qui force le respect, et qui prouve que l’Algérie a des capacités militaires très importantes ».
Il répète même que ‘tous ceux que nous avons auditionnés nous l’on dit’, avant d’ajouter que les exercices conjoints qui ont été faits entre la France et l’Algérie ‘avant que certaines tensions ne naissent’ ont permis de se rendre à l’évidence et de constater que l’Algérie possède une armée au niveau de qualification nettement supérieur.
Le député revient sur ce qu’il a appelé la course à l’armement entre les deux pays (l’Algérie et le Maroc ‘ndlr’) qui ont des relations très tendues, montre un déséquilibre flagrant : « entre une Algérie qui est une grande puissance et un Maroc qui ne pourra, malgré tous ses efforts que l’on voit, arriver au même niveau que celui où est arrivée l’Algérie aujourd’hui », estime-t-il.
Le député Kleisbauer n’est d’ailleurs pas le seul à relever le niveau de qualification et de performance atteint par la Marine algérienne et l’ANP en général, il a été devancé par l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la marine française, qui a affirmé, au mois d’octobre passé, lors d’un entretien au quotidien ‘Le Télégramme’ que : « les forces navales algériennes sont très puissantes eu égard à plusieurs indicateurs ». Il y a lieu de relever que les affirmations du chef d’état-major de la marine française sont intervenues à un moment où les relations entre l’Algérie et la France n’étaient pas au beau fixe, des tensions de divers niveaux les ayant émaillées depuis près d’une année. Ceci ne fait qu’ajouter au poids du témoignage.
Des médias spécialisés et des spécialistes des questions militaires internationales ont aussi affirmé, il y a quelques mois, que l’Algérie ‘intègre le cercle très restreint des pays capables de lancer des attaques au sol par missiles à partir de sous-marins’. Ce constat est intervenu après l’exercice tactique réalisé le 29 septembre dernier par deux submersibles algériens de type Kilo 636, ce qui dénote que notre pays a réussi une grande percée technologique dans ce genre d’armement de dissuasion.
D’ailleurs les mêmes médias spécialisés rappellent qu’après cet exercice nécessitant une grande qualification tactique et une maitrise parfaite de ce type d’armement, l’Algérie se classe comme le seul pays en Méditerranée, avec l’entité sioniste, à posséder la capacité d’effectuer des attaques au sol par missiles à partir de sous-marin.
Ainsi, malgré ses fanfaronnades, malgré tout ce qu’il perdu comme argent, comme crédibilité, comme respect après ses courbettes et sa trahison au profit de l’entité sioniste, le Makhzen se trouve toujours dans une situation subalterne du point de vue militaire, vis-à-vis de l’Algérie qui le supplante dans nombre de domaines militaires. Il faut dire que, sans cette suprématie militaire de l’Algérie, reconnue par tous, le Maroc aurait déjà lancé des attaques contre notre pays, comme il l’a fait en 1963, alors que l’ALN et le peuple algérien venaient juste de sortir d’une guerre inégale contre le colonialisme français et que le sang des blessures de 132 années d’occupation n’étaient pas encore séché.
Tahar Mansour