DES ACTIONS DE FERTIAL MISES EN VENTES AUX ENCHERES
QUEL AVENIR POUR « LE PRESUME GEANT » DES ENGRAIS EN ALGERIE ?
Après les Mesures importantes prises dans le traitement de la délinquance en col blanc de la Mafia politico-financière, y t-il une issue pour l’achat des actions nanties et saisies dans le capital de FERTIAL, que détenait le groupe privé ETRHB de Ali Haddad, l’affaire qui éclabousse l’opinion publique et ternisse l’image d’une entreprise leader d’engrais.
En bout de sa course contre la montre la banque BNP Paribas El Djazaïr risque de ne pas aboutir à l’obtention de la valeur du prêt bancaire accordé à Ali Haddad, tandis que la Banque Extérieure d’Algérie (BEA) se prépare sans espoir à la vente aux enchères publiques, persuadée d’être déclarée infructueuse, des 11,9% des actions nanties et saisies sur un total de parts sociales de 17% dans le capital de FERTIAL, que détenait le groupe privé ETRHB de Ali Haddad.
Il semble que la crise au niveau de FERTIAL se poursuit, l’entreprise qui a été née en 2005, d’une privatisation partielle de l’Entreprise Nationale des engrais « ASMIDAL » au profit de l’Espagnol « Villar Mir » qui détenait 66% des actions, avant la vente des 17% au groupe privé « ETRHB » appartenant à Ali Haddad, tandis que les 34% des parts sociales sont détenues par Groupe public Asmidal. FERTIAL qui devait être sur la première marche du podium des leaders d’engrais, continue à endurer de grandes difficultés économiques et financières et à pâtir simultanément de vrais déboires judiciaires de son partenaire le condamné Ali Haddad propriétaire du groupe ETRHB, sans parler de ses dettes qui s’accumulent et les réclamations incessantes de ses créanciers, ainsi que les résultats en retrait et la baisse des bénéfices. Les travailleurs de FERTIAL sont inquiets et frappés par la triste situation économique et sociale que vit leur entreprise, qui se caractérise par la conjugaison de la crise économique et financière aux divers niveaux, et se multiplie par les conséquences néfastes de la vente des 17% des actions de Vilar Mir à Ali Haddad propriétaire du groupe ETRHB, et les impacts relatifs aux déboires judiciaires du partenaire condamné et parrain des transactions suspectes, auxquelles tous les travailleurs de l’entreprise ont protesté et refusé depuis le début.
En application de la décision judiciaire rendue contre le poursuivi débiteur Groupe ETRHB appartenant à Ali Haddad, requêtée par la banque BNP Paribas El Djazaïr, agissant en qualité de créancier, en vertu d’un acte de nantissement d’actions, la Banque extérieure d’Algérie (BEA), s’est préparée à la vente aux enchères publiques le 25 du mois courant, de ces actions nanties et saisies, estimées de 11,9 % sur un total de parts sociales cotées de 17%, que détenait le groupe privé ETRHB de Ali Haddad dans le capital de FERTIAL, et qui les avait hypothéquées auprès de la banque BNP Paribas El Djazaïr, contre l’octroi d’un prêt de 30 millions de dollars.
Il parait qu’aucun acheteur n’est intéressé pour le rachat des actions requêtées par BNP Paribas, c’est ce que révèle l’opinion publique et la série d’échos réguliers des spécialistes et des travailleurs de l’entreprise depuis le déclanchement du scandale, précisément sur l’affaire d’achat des actions nanties et saisies, estimées de 11,9 % sur un total de parts sociales cotées de 17% faisant partie du capital de FERTIAL, que détenait le groupe privé ETRHB de Ali Haddad, il est absurde à leur avis, d’acheter une participation qui ne procure aucune contribution effective dans la gestion, et c’est aberrant lorsque sa valeur est évaluée par rapport à ce qui est dû, sur des bases qui ne reflètent pas les données du marché, et quand le prix d’ouverture des enchères dépasse de loin la valeur réelle de ces actions, impossible encore, en constance avec des engagements exposés aux postures pénibles, et en absence d’une participation concrète et bénéfique.
L’affaire catimini qui a changé le sort d’une entreprise nationale a fait couler beaucoup d’encre, et ce depuis sa privatisation au profit de Villar Mir, jusqu’à la vente d’une part des actions de ce dernier au profit du groupe privé ETRHB de Ali Haddad. L’État, par le biais de Sonatrach et Asmidal, intervient-il pour le rachat de ces actions, pour réapproprier enfin son bien et remettre Asmidal dans son giron?, à moins que le vendeur n’applique le proverbe allemand ; en cessant de parler de rossignol quant il s’agit de la mise en vente d’un corbeau, et en commençant à engraisser le bétail avant de le céder, la graisse couvre bien les défauts.
D.A