Les acteurs et partenaires du secteur y sont conviés
Des assises consacrées à la réforme du système éducatif
Le ministère de l’Education nationale a dévoilé un projet de réforme du système éducatif à travers des assises de diagnostic et d’évaluation pour l’amorce d’un dialogue national inclusif visant à tracer une feuille de route pour une réforme profonde du secteur.
Le document du projet remis par le ministère aux partenaires sociaux pour débat et enrichissement inclut «les détails du projet de réforme du système éducatif à tous les niveaux, à travers l’organisation d’assises de diagnostic et d’évaluation pour l’amorce d’un dialogue national inclusif avec la participation de toutes les parties concernées, loin des calculs et intérêts étroits».
Sont conviés à ces assises «les acteurs et partenaires du secteur aux différents niveaux de mise en œuvre de la politique d’éducation locale, de wilaya et nationale ainsi que les enseignants universitaires, des représentants du secteur de l’enseignement supérieur et celui de l’enseignement et de la formation professionnels, outre des établissements économiques, industriels, culturel et sociaux».
Le ministère a cité, en outre, les principaux axes de ces assises à savoir: «l’évaluation des anciennes réformes initiées dans le secteur de l’éducation, la méthodologie de réforme et les niveaux d’analyse et de synthèse des rapports», relevant que «l’objectif de cette opération était de parvenir à un diagnostic commun de la situation actuelle de l’école et la définition de ses points forts et faibles et de cristalliser une vision sur l’école escomptée».
Répondre aux attentes de tout un chacun
Ce document comporte également les réponses aux préoccupations des syndicats du secteur de l’éducation et des différents partenaires exprimées lors des rencontres bilatérales organisées avec le ministre, du 20 février au 12 mars dernier.
Concernant le dossier des œuvres sociales, le ministère a décidé de proroger le mandat de la commission des œuvres sociales, au vu de la conjoncture actuelle qui ne permet pas d’organiser des élections ou des débats sur la gestion de ces œuvres, et ce, pour la préservation des intérêts des fonctionnaires. A condition, est-il ajouté, de ne pas appliquer leur programme de gestion et se contenter uniquement d’étudier les dossiers sociaux», a déclaré le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs d’enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane qui s’est dit «optimiste» sur le contenu de ce document.