Des dizaines de vidéos poursuivent l’œuvre de Shireen Abou Akleh : L’insoutenable quotidien des palestiniens
En tombant sous les balles assassines de l’occupant sioniste, Shireen Abou Aklah i
Les images sont filmées dans chaque recoin de rue de Ramallah, El Qods, Gaza, Jénine… à des moments et dans des circonstances généralement interdites aux caméras. La dernière vidéo en date révolte, abasourdie : des colons débarquant de bus alignés dans des quartiers vidés de leurs habitants, tous sortis assister aux obsèques de Shireen Abou Aklah, traînent leurs affaires et s’installent dans les maisons palestiniennes. Leurs matelas, couvertures, ustensiles de cuisine remplacent en un temps record les affaires des enfants, des mères, des pères sortis rendre hommage à l’icône d’El Jazeera. Pleurs et consternations au sein de dizaines de familles de nouveau jetées à la rue…
Au même moment, dans les camps de Jénine, un père hurle de douleur en apprenant que son fils de quatorze ans n’est jamais parvenu à son école. Il a été froidement abattu par des soldats ennemis qui le soupçonnaient d’avoir porté assistance à des résistants palestiniens. Une autre vidéo montre une mère sous le choc, le même jour, après l’assassinat de son fils de dix-huit ans atteint par une balle lors d’un échange de tirs qui éclatait au moment de son passage. La malheureuse tente de remettre debout le corps inerte et lui ordonne de se relever et de marcher.
Puis il y a aussi ces images bouleversantes, dans lesquelles le monde assiste aux supplications d’un grand-père afin que les maudits soldats de l’armée sioniste cessent de massacrer les oliviers qu’il a plantés de ses propres mains. «Tuez-moi, mais ne coupez pas mes arbres » hurle le vieil homme qui peine à se débattre entre les mains des militaires qui l’immobilisent.
Les puissantes images sont celles de la vérité que Shireen Abou Aklah
Amel.Z