Des familles entières disparues à Gaza : Silence, ils « génocident »
Les partisans inconditionnels de l’entité israélienne, qui nous reprochent d’exagérer, et nous accusent d’antisémitisme dans nos appels répétés à stopper le génocide en train de se dérouler en direct sous nos yeux à Gaza, devraient jeter u regard lucide sur les chiffres et les données tout droits venus du terrain. Froids, imparables, impitoyables et accusateurs. Plus de 1 300 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis la reprise des massacres de masse israéliens le 18 mars. Les missiles, lancés sur des habitations surpeuplées, emportent des familles en quelques secondes. Ils altèrent profondément le tissu social de l’enclave, isolant les individus. « Conformément à la tactique qu’elles appliquent depuis octobre 2023, les autorités israéliennes ont une nouvelle fois choisi de punir collectivement la population de Gaza – avec l’approbation explicite de leur plus proche allié, les États-Unis », dénonçait Claire Magone, directrice générale de MSF (Médecins Sans Frontières) France, dans un communiqué publié juste après que l’entité israélienne ait rompu la trêve, le 18 mars. Comme relevés maintes fois par nous dans des dizaines d’articles, plusieurs centaines de familles ont été totalement rayées du fichier d’état civil. Les bébés, les nourrissons, les femmes et les enfants, sont les premiers touchés, et les premiers à mourir, car ils sont plus faibles et moins résistants que le restant de la population. Il y bel et bien génocide délibéré et prémédité. Celui-ci est du reste largement renforcé et soutenu par le blocus total imposé par le criminel de guerre Netanyahu à cette enclave. Ni vivres, ni médicaments, ni eau potables n’y sont entrés depuis plus d’un mois. Les massacres de masse génocidaires à Gaza, entamés depuis le 8 octobre 2023, ont déjà fait pas moins de 51.266 morts et 116.999 blessés, dont plus de 70 % sont des femmes et des enfants.
Kamel Zaidi