Des navires de guerre russes entrent en mer Rouge : La tension montre au Moyen-Orient !
Il était attendu que la récentes attaque terroristes à Moscou n’allait pas demeurer sans suites, ni sans conséquences. Une situation explosive prend forme dans les eaux stratégiques de la mer Rouge et du golfe d’Aden. Au cœur des tensions: les courageux rebelles Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, qui multiplient les attaques contre des navires de commerce empruntant ces voies maritimes névralgiques, et desservant en armes, en munitions et en vivres la Palestine occupée.
Cet acte de solidarité avec les civils de Gaza, tend fous d’impuissance et de colère les alliés principaux de l’entité israélienne, à savoir Londres et Washington. Bref, plusieurs navires de guerre russes ont traversé le détroit de Bab al-Mandab dans la mer Rouge, a annoncé jeudi la flotte russe du Pacifique, au milieu d’attaques des Houthis du Yémen contre des navires marchands venus alimenter et secourir l’entité israélienne. La chaîne de télévision Zvezda, propriété du ministère de la Défense, a évoqué cette flotte, affirmant que le croiseur russe Varyag et la frégate Marshal Shaposhnikov participaient au voyage. Pour les Houthis, l’objectif est clair: faire payer un prix fort à Israël et ses alliés en riposte aux crimes commis contre les Palestiniens.
Leurs cibles de prédilection sont les navires israéliens, américains et britanniques opérant dans la région. Mais dans cet imbroglio géopolitique, deux autres puissances émergent: la Russie et la Chine. Fait rarissime, les Houthis leur ont en effet garanti un « passage sécurisé » pour leurs navires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une artère vitale où transite 12% du trafic maritime mondial. Un passe-droit révélateur des nouvelles alliances qui se dessinent. Téhéran, grand allié des rebelles yéménites, entretient en effet des relations étroites avec Moscou et Pékin. Une forme de guerre froide navale semble ainsi se profiler dans cette zone stratégique. La tension est d’autant plus vive que les attaques se multiplient des deux côtés. Vendredi, les Houthis ont revendiqué des frappes contre un pétrolier américain, sans faire de dégâts selon Washington.
En représailles, les États-Unis ont bombardé à cinq reprises des positions rebelles ces derniers jours. Cette escalade menace le commerce maritime international et les chaînes d’approvisionnement déjà fragilisées. Contourner la mer Rouge pour éviter les accrochages rallonge considérablement les trajets et alourdit les coûts.
Reste à voir comment cette nouvelle confrontation navale indirecte entre les grandes puissances va évoluer. Mais une chose est sûre: la mer Rouge, carrefour névralgique du trafic maritime mondial, est plus que jamais au cœur des rivalités géopolitiques planétaires. En géopolitique, les ennemis de nos ennemis sont souvent des amis. les Occidentaux ne peuvent que payer au prix fort leurs choix criminels en faveur des néonazis israéliens. Moscou a su manœuvrer adroitement ce virage géostratégique. Elle a déjà fermement posé le pied en Afrique. Et tout porte à croire qu’elle le fera bientôt au Moyen-Orient, histoire d’en chasser les Américains, les Anglais et les Français, où ils n’ont causé que pillages, ravages et guerres meurtrières.
Ali Oussi